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Le RĂ©gisseur

Le RĂ©gisseur est une nouvelle d'Ivan Tourgueniev parue dans la revue russe Le Contemporain en 1847. La nouvelle fait partie du recueil MĂ©moires d'un chasseur.
C'est un plaidoyer imagé contre le servage.

Le RĂ©gisseur
Publication
Auteur Ivan Tourgueniev
Titre d'origine
Đ‘ŃƒŃ€ĐŒĐžŃŃ‚Ń€
Langue Russe
Parution 1847,
Le Contemporain
Recueil
Intrigue
Date fictive Deux jours d'automne
Lieux fictifs Sur les terres de Arcade Pavlytch PĂ©notchkine
Personnages Le narrateur
Arcade Pavlytch PĂ©notchkine
Sophron le régisseur
Les Toboléïev
Nouvelle précédente/suivante

Résumé

Le narrateur est parti chasser chez un voisin qu’il n’apprĂ©cie guĂšre, Arcade Pavlytch PĂ©notchkine, jeune hobereau chez qui tout est parfait, le domaine oĂč rĂšgne l’ordre, la maison bien tenue, les serfs tous bien habillĂ©s. Il invite le narrateur Ă  souper. Le vin n’est pas chambrĂ©. Le valet va-t-il ĂȘtre battu ou congĂ©diĂ© ? On ne badine pas avec l’autoritĂ© chez ce maĂźtre.

Le lendemain, les deux hommes vont visiter un domaine que possùde Arcade dans les environs. C’est une visite surprise pour les habitants qui ne le voient que rarement. Tout le village est en proie a une grande agitation. Les gens assis se lùvent et attendent un ordre de sa part, les femmes chassent les chiens, les enfants vont se cacher.

Sophron, le rĂ©gisseur, arrive et remercie le maĂźtre de sa visite. Il lui raconte que le bornage s’est bien dĂ©roulĂ© grĂące au maĂźtre qui avait bien remerciĂ© par avance l’arbitre


Le lendemain, c’est l’inspection des terres, des bois : tout respire l’ordre, la propretĂ©, la bonne gestion. Pourtant, deux hommes pieds nus, les habits en lambeaux se prĂ©cipitent au pied d’Arcade Pavlytch. On avait bien essayĂ© de les repousser, mais les TobolĂ©ĂŻev pĂšre et fils n’ont plus rien Ă  perdre. Le pĂšre accuse Sophron le rĂ©gisseur de les pressurer, d'avoir envoyĂ© hors tour ses deux premiers fils au rĂ©giment, de vouloir prendre le troisiĂšme Ă©galement pour le rĂ©giment, de lui avoir pris sa derniĂšre vache, de battre sa femme. Sophron ne se laisse pas dĂ©monter et le traite d’ivrogne. À cause de la prĂ©sence de son visiteur, Arcade Pavlytch se retient de corriger les TobolĂ©ĂŻev lui-mĂȘme.

Plus tard, ayant quitté son hÎte, le narrateur a la confirmation que Sophron est le véritable maßtre du domaine : il fait travailler les paysans pour son compte et les maltraite, aussi Toboléïev va payer cher son geste.

Extraits

« La femme du bourgmestre se confondit en courbettes et s’approcha du seigneur pour lui baiser la main : Arcade Pavlytch la lui abandonna gĂ©nĂ©reusement. »

Édition française

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