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Le Martyre de l'obèse (roman)

Le Martyre de l'obèse est un roman écrit par Henri Béraud publié en 1922 et ayant reçu, la même année, conjointement le prix Goncourt avec Le Vitriol de Lune (1921) du même auteur.

Le Martyre de l'obèse
Auteur Henri BĂ©raud
Pays France
Genre Roman
Éditeur Albin Michel
Date de parution 1922
Nombre de pages 242

Résumé

Ami intime d'un couple petit-bourgeois, le narrateur obèse de cette histoire reçoit tour Ă  tour les confidences scabreuses du mari volage et les larmes dĂ©sespĂ©rĂ©es de l'Ă©pouse outragĂ©e. L'histoire commence lorsque Angèle dĂ©cide enfin de quitter son mari, qu'elle a pris sur le fait : elle boucle ses valises en emportant son « bon gros Â», comme elle l'appelle, avec elle. C'est Ă  ce moment prĂ©cis que le narrateur tombe amoureux d'elle, subitement et avec passion. Une Ă©trange course-poursuite s'engage alors Ă  travers le monde : le mari cherche sa femme dans toutes les capitales pour tenter de la rĂ©cupĂ©rer, tandis que le narrateur essaie dĂ©sespĂ©rĂ©ment de plaire Ă  la belle fuyarde. L'Ă©chappĂ©e prend fin Ă  Londres, Ă  l'hĂ´tel du Faisan : le mari rĂ©apparaĂ®t, accuse le narrateur de trahison, pleure Ă  chaudes larmes devant sa femme pour tenter de recoller les morceaux - ils choisiront le divorce.

Angèle, connaissant l'amour que le narrateur lui porte, joue avec lui pour s'occuper : elle feint la coquette, le mène en bateau, le giflant dès qu'il tente de s'approcher d'elle et riant aux éclats devant tant d'amour débonnaire. De dépit, avec une truculence et une ironie de choix, le narrateur raconte son histoire au comptoir du café des Trois-Maures devant un bock de bière ou sur un banc public en compagnie d'un non moins obèse M. Canabol… Toutes ces péripéties, le narrateur ne tardera pas à les trouver grotesques : si l'épisode du baiser le trouble en même temps qu'il attise son doute, la scène finale où la belle sotte accepte de se donner à lui dans un élan conjoint de pitié et d'amusement, clôt l'histoire.

Le « bon gros Â», bien que fier d'appartenir Ă  la confrĂ©rie des « Cent kilos Â», bien qu'ayant vantĂ© les charmes de son poids et la personnalitĂ© particulière qu'accompagne selon lui une silhouette Ă©paisse, aura finalement honte de se dĂ©vĂŞtir - et percevra bien le manège de la perfide qui, dans ce jeu malsain, aurait trouvĂ© nouvelle matière Ă  moquerie. Le narrateur quittera finalement Londres pour rentrer Ă  Paris, mettant ainsi un terme Ă  son martyre amoureux.

Éditions

Adaptation

Une adaptation cinématographique de ce roman a été réalisée en 1933 par Pierre Chenal, intitulée également Le Martyre de l'obèse.

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