Le Freux
Le Freux est une nouvelle d’Anton Tchekhov.
Le Freux | |
Publication | |
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Auteur | Anton Tchekhov |
Langue | Russe |
Parution | , dans Les Éclats no 13 |
Historique
Le Freux est initialement publié dans la revue russe Les Éclats, numéro 13, du , sous le pseudonyme de L’homme sans rate[1].
La nouvelle a la forme d'une fable moraliste à la manière de Monsieur de Lafontaine.
Résumé
Récit imaginaire entre un corbeau freux et un homme. Le freux avoue l’âge vénérable de 376 ans. L’homme aussitôt se moque que le volatile n’ait pas gagné en intelligence depuis ce temps. Le freux rétorque que l’intelligence n’est pas question de temps, mais d’instruction, et de prendre l’exemple de la Chine qui est aussi gourde qu’il y a 1000 ans.
L’homme poursuit que si l’oiseau avait placé 1 rouble à cinq pour cent d’intérêt il y a 283 ans, il serait à la tête d’un million de roubles aujourd’hui ! Le freux lui répond qu’il n’est point aussi stupide que l’homme qui passe son temps à guerroyer, à calomnier ses semblables, à s’entretuer. De surcroît, les dames freux ne trompent point leurs époux. Sur ces dires, le freux rejoint ses compagnons.
Notes et références
- Dictionnaire Tchekhov, page 104, Françoise Darnal-Lesné, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)
Édition française
- Le Freux, traduit par Edouard Parayre, Les Editeurs Français Réunis, 1958.