Le Chant des calottins
Le Chant des calottins est un chant du folklore estudiantin en Belgique dont le titre fait référence à la calotte universitaire.
Il est à noter que l'orthographe de « calottin » avec deux « t » fut adoptée pour rappeler le terme calotte et pour éviter l'aspect péjoratif du terme "calotin".
Histoire
Ce chant fut réintroduit à Louvain-la-Neuve par des membres de l'ASBO, qui retrouvèrent la partition dans le « chansonnier des Etudiants Belges » (Studentenverbindung Lovania, 1901) ; ils en firent le chant officiel de l'Ordre Souverain de la Calotte. Le premier couplet a également été adopté comme chant officiel du Cercle de l'Emeraude à Liège, cercle qui rassemble les calottins liégeois.
Usuellement, on brandit sa calotte en l'air pour « Nous Calottins de l'Université » au premier couplet et ensuite pour les deux derniers vers des autres couplets.
Paroles
En voici les paroles :
- I.
- Aux jours de fièvre et d'émeute et d'orage,
- Quand les meneurs font marcher les pantins,
- Des cris de guerre éclatent avec rage:
- Bas la calotte et mort aux calotins !
- Or nous avons ramassé dans la boue
- Ce sobriquet par la haine inventé,
- Dont on voulait nous flageller la joue,
- Nous calottins de l'Université (bis)
- II.
- Et nous irons puisqu'on nous y convie,
- Dans le champ clos et nous y resterons,
- Toujours luttant, s'il le faut pour la vie,
- Jusqu'au dernier où nous triompherons.
- Appel est fait à toute âme vaillante,
- L'heure est propice au courage indompté,
- Nous descendrons dans l'arène sanglante,
- Nous calottins de l'Université (bis)
- III.
- Nous volerons sans trêve ni relâche,
- Tête baissée à tous les bons combats,
- Et dans nos rangs nul ne sera ni lâche,
- Ni renégat, ni Pierre, ni Judas !
- Qu'à nous voir tous au fort de la mêlée,
- Toujours debout on dise avec fierté
- Elle est là-bas, la phalange indomptée,
- Des calottins de l'Université !" (bis)
- IV.
- Viendra le jour et l'aurore en est faite,
- Où du combat nous sortirons vainqueur,
- En attendant, jamais une défaite,
- Nous le jurons, n'amollira nos cœurs.
- Ne connaissant ni peur ni défaillance,
- Tout comme Dieu garde l'éternité,
- Ils ont pour eux l'éternelle espérance,
- Les calottins de l'Université! (bis)