Le Baptême (nouvelle, 1884)

Le Baptême est initialement publiée dans la revue Le Gaulois du 14 janvier 1884, puis dans le recueil Miss Harriet[2].

La nouvelle est dédiée à Antoine Guillemet.

Ce texte ne doit pas être confondu avec une nouvelle homonyme, parue en 1885.

La famille Dentu quitte leur ferme et décide d'aller à l'église pour faire baptiser leur nouveau-né, elle y est reçue par le prêtre, qui est aussi l’oncle de l’enfant. Une fois celui-ci baptisé, sur le chemin du retour, les parents se rendent au buffet et demandent au prêtre qui les accompagne de le porter. Il prend donc l’enfant dans ses bras et ne peut s’empêcher de l'embrasser. Lors du repas, tout le monde lance des gaillardises, sauf le curé qui contemple l’enfant et le tient même à nouveau, ce qui fait que tout disparaît autour de lui, tout s’efface, comme l’indique le narrateur. À la fin du repas, tout le monde est gris. Le prêtre, lui, est dans la chambre de l’enfant: il sanglote, le front sur l’oreiller de l’enfant.

• Le Baptême, dans Maupassant, Contes et Nouvelles, tome I, texte établi et annoté par Louis Forestier, éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1974 (ISBN 978 2 07 010805 3).