Lavoirs de la Garenne

Le lavoir est situé au sud du jardin des remparts, immédiatement au nord de la rue de la Porte-Poterne et à l'est de l'éperon de la Garenne. Il épouse une courbure du fleuve Marle, qui assure son approvisionnement en eau.

Primitivement datés des XVII^e ou XVIII^e siècle[1], ces lavoirs ont en réalité été construits entre 1797 et 1807[2]. Pour faire face à l'affluence des lavandières, ils sont agrandis vingt ans plus tard, entre 1827 et 1831[2].

Propriété privée, le bâtiment est acquis par la mairie de Vannes en 1928[2]. La lessive dans les eaux sales de la Marle est interdite par la mairie en 1951[2]. Les lessiveuses se rabattent alors sur d'autre lavoirs situés en amont, proche de la préfecture dans des lavoirs ouverts entre 1923 et 1965[2], ou à l'étang au Duc, jusqu'en 1962[2].

Les terrains compris entre les remparts, la rue Porte-Poterne et le ruisseau de la Garenne, comprenant les lavoirs, sont classés au titre des monuments historiques par arrêté du 28 juillet 1928[3]. Une partie du jardin des remparts (0,55 ha) est, avec les lavoirs de la Garenne, un site naturel classé depuis le 27 novembre 1935[4].

Abîmés par une crue de la Marle, ils bénéficient d'une complète restauration durant l'hiver 2005-2006[2].

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  Le jardin des remparts et le toit des lavoirs à la fin du XIX^e siècle.
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  Les lavoirs dessinés par Albert Robida en 1890.

L'ensemble du bâtiment mesure environ 40 m de long[5], protégé par un toit d'ardoises.

Le premier bâtiment, rectangle d'environ 13 × 7 m[5], est construit en pans de bois à poutres apparentes[1].

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  La galerie des lavoirs.
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  La galerie des lavoirs.
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  Le toit des lavoirs.
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  Façade antérieure des lavoirs.
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  Façade postérieure des lavoirs.

• Liste des monuments historiques de Vannes
• Liste des sites classés du Morbihan