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La Tourmente et autres poèmes

La Tourmente et autres poèmes (titre original : La bufera e altro) est un recueil de poèmes écrits par Eugenio Montale publié en 1956.

La Tourmente et autres poèmes
Auteur Eugenio Montale
Pays Italie
Genre Poésie
Version originale
Langue Italien
Titre La Bufera e altro
Éditeur Neri Pozza
Lieu de parution Venise
Date de parution 1956
Version française
Traducteur Patrice Angelini, Louise Herlin, Gennie Luccioni, Armand Robin
Éditeur Gallimard
Collection Du monde entier
Date de parution 1966
Nombre de pages 178

Structure

Le nom de cette œuvre est dérivé des ajouts successifs à la première et plus importante section, intitulée Finisterre, qui avait déjà été publiée en 1943 à Lugano. D'autres composantes ont été ajoutées au fur et à mesure à cette section. Dans son édition définitive, l'œuvre est divisée en sept sections : Finisterre, Dopo, Intermezzo, "Flashes" e dediche, Silvae, Madrigali privati et Conclusioni Provvisorie. Cette dernière n'est formée que de deux poèmes, Piccolo testamento et Il sogno del prigioniero, datés respectivement du et d'.

Les thèmes

La nouveauté est l'irruption de la politique dans un monde poétique qui s'en était complètement éloigné, comme le reste de la culture littéraire italienne, pendant la période fasciste. Les poèmes de ce recueil ont été composés dans le climat de profond bouleversement lié à la seconde Guerre mondiale par un Montale extrêmement pessimiste et peu confiant en l'Histoire.

Un personnage important est la figure féminine, une révision de la femme angélique, souvenir de Dante et de façon plus générale de la poésie du dolce stil novo (« nouveau style doux »). Montale s'adresse en effet à la Juive américaine Irma Brandeis (en) dans une série de dialogues dramatiques avec l'absente. Il la cache sous le nom de Clytie, peut-être en référence à la nymphe mentionnée par Ovide dans ses Métamorphoses. Dans plusieurs poèmes, Clytie incarne la figure salvatrice de la « femme ange », son « visiting angel ».

Le style

Au ton familier et narratif des premiers recueils de Montale[1] s'ajoute une syntaxe beaucoup plus complexe, à l'image du réseau serré des relations entre les choses.

Le mal de vivre

Le contexte historique immédiat est pris dans sa dimension métaphysique : la guerre et les idéologies qui en sont la cause ne sont autres que la manifestation concrète et tangible du « mal de vivre » qui saisit l'Homme et le fait se soumettre aux amères lois de la Nature, négatives dans l'absolue.

Notes et références

  1. On se souvient de « écoute-moi » (ascoltami) dans le poème I limoni du recueil Os de seiche, expression du langage oral et intime.

Crédit d'auteurs

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