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La Savane des esclaves

La Savane des esclaves est un site typique crĂ©Ă© par Gilbert Larose[1], depuis 2000, sur la commune des Trois-Ilets, en Martinique, dans l'objectif dĂ©clarĂ© « de prĂ©server et faire connaĂ®tre le patrimoine de l'Ă®le »[2]. Initiative privĂ©e, ouvert au public depuis , la Savane des Esclaves a accueilli en 2006 plus de 10 000 visiteurs de toutes nationalitĂ©s.

La Savane des esclaves
Entrée du site La Savane des esclaves
Informations générales
Visiteurs par an
10000 visiteurs/an (2006)
Site web
Localisation
Pays
RĂ©gion
Commune
Coordonnées
14° 31′ 35″ N, 61° 02′ 28″ O
Localisation sur la carte de la Martinique
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Localisation sur la carte des Petites Antilles
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Présentation

« Sans aide financière d’aucune sorte, (Gilbert Larose) a entièrement recréé un village "Antan Lontan", bâti sur le modèle fin dix-neuvième, début XXe siècle[3]. » Présenté quasiment comme un village d'antan, on y trouve des cases traditionnelles d'habitation, un grand carbet, une case à manioc, un jardin créole dans lequel les cultures sont faites sans engrais ni pesticides, à la mode des anciens ; de nombreuses plantes médicinales, des arbres fruitiers rares[4] et depuis , des sculptures de Narcisse Ranarison.

Chaque habitation reconstituée est consacrée à certaines informations. Dans l’une des cases, il est expliqué comment presser la canne pour en extraire le jus à l'aide d'un pressoir rudimentaire, dans une autre comment piler la graine de cacao pour fabriquer du chocolat, une autre encore est consacrée à la présentation des plantes aromatiques…

À retenir que ce site n'est pas principalement voué à l'esclavage. Il présente un regard sur la beauté de l'île, ses avantages naturels…

  • Reconstitution d'un feu de cuisine, devant la case. La louche est faite avec une calebasse
    Reconstitution d'un feu de cuisine, devant la case. La louche est faite avec une calebasse

Ĺ’uvre

Gilbert Larose crée une bande dessinée, « l’histoire de Martinique », afin, selon l'auteur, de toucher un public encore plus nombreux et de transmettre l’histoire de Martinique des Arawaks à l’abolition de l’esclavage[5].

Notes et références

Liens internes

Lien externe

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