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La Femme insecte (film)

La Femme insecte (ă«ăŁăœă‚“æ˜†è™«èš˜, Nippon konchĆ«ki) est un film japonais rĂ©alisĂ© par Shƍhei Imamura, sorti en 1963.

La Femme insecte

Titre original ă«ăŁăœă‚“æ˜†è™«èš˜
Nippon konchƫki
RĂ©alisation Shƍhei Imamura
Scénario Keiji Hasebe
Shƍhei Imamura
Acteurs principaux

Emiko Aizawa
Masumi Harukawa
Sachiko Hidari

Sociétés de production Nikkatsu
Pays de production Drapeau du Japon Japon
Genre drame
Durée 123 minutes
Sortie 1963

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Le film suit le parcours d’une femme, Tome, pendant une quarantaine d’annĂ©es. Tome est originaire d’une province rurale du Nord du Japon – Tohoku. Elle se rend Ă  Tokyo pour essayer de se sortir de la misĂšre. Elle devient prostituĂ©e puis maquerelle, mais, arrĂȘtĂ©e par la police, elle revient finalement Ă  sa situation et Ă  son point de dĂ©part.

Fiche technique

Distribution

RĂ©compenses et distinctions

L'actrice Sachiko Hidari a reçu l'Ours d'argent de la meilleure actrice lors du 14e Festival International du film de Berlin[3].

Autour du film

  • Le titre japonais du film est Chronique entomologique du Japon. Le cinĂ©aste observe Ă  la loupe son hĂ©roĂŻne guidĂ©e par l’instinct de survie et qui est comparĂ©e Ă  un insecte.
  • Pour construire le personnage de Tome, Imamura a fait un travail d’enquĂȘte minutieux — interrogeant entre autres une proxĂ©nĂšte — et a bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’aide prĂ©cieuse du scĂ©nariste Keiji Hasebe originaire de la rĂ©gion de Tohoku.
  • Imamura lie l’histoire de Tome avec celle du pays dans lequel elle habite, introduisant dans le film des images d’archives correspondant Ă  des moments importants de l’Histoire du Japon. Enrique Seknadje Ă©crit Ă  ce propos : « Imamura associe (...) selon les expressions consacrĂ©es, la petite histoire et la grande Histoire, et montre leurs interactions. Il Ă©voque l’influence sur Tome d’évĂ©nements qui la dĂ©passent. Il dĂ©crit comment, elle, sert Ă  sa maniĂšre et Ă  son niveau sa Patrie. Mais il montre Ă©galement une femme traversant les tempĂȘtes sans forcĂ©ment toujours s’intĂ©resser Ă  ce qui l’entoure, sans s’impliquer au-delĂ  de ce qui la concerne directement et personnellement. Les associations qu’effectuent Imamura doivent convaincre que c’est, en fait, aussi, le portrait du Japon que le cinĂ©aste rĂ©alise Ă  travers celui qu’il fait de Tome — et pas seulement le portrait de Tome, habitante du Japon. Abandonner la campagne, devenir citadine, fait preuve d’opportunisme, se vendre aux autres en trahissant les siens
 Imamura parle bien du Pays du Soleil Levant — notamment celui de l’aprĂšs-guerre —, de la façon dont il le perçoit »[4].

Références

Liens externes

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