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La Coupe Ă  dix francs

La Coupe à dix francs est un film français réalisé par Philippe Condroyer et sorti en 1974.

La Coupe Ă  dix francs

RĂ©alisation Philippe Condroyer
Acteurs principaux
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Drame
Sortie 1974

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

De jeunes ouvriers d'une fabrique de province doivent se faire couper les cheveux s'ils ne veulent pas être licenciés. Certains, comme André, refusent d'obéir et essaient de se défendre en recourant à un syndicaliste. Mais, en vain… Esseulé et démuni, André dissimule ses problèmes à sa famille. Parallèlement, il vit une histoire sentimentale avec une fille de la région. Un jour, pourtant, le père d'André finit par connaître la situation et exige, à son tour, que son fils aille chez le coiffeur. André acquiesce. Gravement et intimement blessé, pourtant, il se réfugie dans le silence avant de s'immoler par le feu devant l'usine[1]. Ce film est en partie inspiré d'un fait divers[2].

Fiche technique

Distribution

et la présence de Dominique Lavanant

Autour du film

  • La Coupe Ă  dix francs de Philippe Condroyer est « l'exemple d'un film non commercial, interprĂ©tĂ© par de jeunes inconnus (en premier lieu, le formidable Didier Sauvegrain), se faisant l'Ă©cho d'une rĂ©alitĂ© contemporaine Ă  travers une attention brĂ»lante Ă  un fait singulier. »[3] Le rĂ©alisateur Ă©crivit son scĂ©nario Ă  partir d'un Ă©vènement relatĂ© par Le Nouvel Observateur.
  • MalgrĂ© un accueil favorable Ă  la Quinzaine des rĂ©alisateurs en 1974, le film a une sortie extrĂŞmement discrète sur les Ă©crans parisiens. Vendu puis revendu aux enchères, La Coupe Ă  dix francs Ă©chappe Ă  son rĂ©alisateur. Lors des Rencontres cinĂ©matographiques de la Seine-Saint-Denis, en novembre 2012, Ă  la suite d'un long travail de recherche de copie, le film peut, Ă  nouveau, ĂŞtre projetĂ©. Il est rediffusĂ© en salle en 2015[1] - [2].
  • Florence Maillard[4] considère qu'il s'agit d'une Ĺ“uvre importante du cinĂ©ma français des annĂ©es 1970. Bien que le film ne soit guère nuancĂ© lorsqu'il dĂ©crit des personnages puissants, il offre, en revanche, une ligne narrative pure et une Ă©criture d'une concision absolue, affirme-t-elle. « DĂ©pouillĂ© dans sa forme, presque ascĂ©tique, La Coupe Ă  dix francs n'en fait pas moins vibrer chaque plan par la beautĂ© des cadres, une lumière de campagne pluvieuse, le retour de certains motifs (une route, un autocar) ou la grâce des interprètes. »[5]

Notes et références

  1. Jacques Mandelbaum, « La Coupe à 10 francs : les cheveux de la discorde », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. Jérémie Couston, « “La coupe à 10 francs” : cheveux longs, idées noires », Télérama,‎ (lire en ligne)
  3. Florence Maillard in : Cahiers du cinéma, n° 685, janvier 2013.
  4. article cité, in : Cahiers du cinéma.
  5. F. Maillard in : Cahiers du cinéma, art. cité.

Liens externes

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