La Chine au présent
La Chine au Présent est l'édition en français d'un mensuel illustré multilingue destiné à permettre au lectorat étranger en Chine et à l'extérieur d'avoir une vision du pays d'un point de vue chinois. Elle est diffusée dans les librairies spécialisées sur la Chine ou l'Asie, dans les entités diplomatiques de la RPC et par abonnement. Elle fait suite à La Chine en construction, créée en 1963.
La Chine au Présent | |
Pays | Chine |
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Langue | français |
Périodicité | mensuel |
Genre | généraliste |
Date de fondation | 1963 |
Ville d’édition | Pékin |
Propriétaire | Éditions La Chine au présent (《今日ä¸å›½ã€‹å‡ºç‰ˆ China Today Editions) |
Directeur de la rédaction | Lu Rucai, rédactrice en chef édition francophone |
ISSN | 1003-0921 |
Site web | Portail multilingue |
Histoire
La revue est fondée en 1949, d'abord en version anglaise sous le titre China Reconstructs, par Song Qingling, l'épouse de Sun Yat-sen, en collaboration avec Israel Epstein, Juif polonais naturalisé Chinois. Le premier numéro sort en 1951, avec pour rédacteur en chef Israël Epstein. La version en français, intitulée La Chine en construction, paraît pour la première fois en [1].
Le mensuel, dont les reportages montrent les changements survenus en RPC après 1949, est beaucoup lu dans les milieux maoïstes français des années 1960.
En Chine même, jusqu'à la fin des années 1970, les seules lectures mises à la disposition des visiteurs étrangers sont des exemplaires de La Chine en construction[2].
En 1990, la revue change de nom et devient La Chine au présent selon le vœu de feu sa fondatrice[3] - [4].
La revue fait aujourd'hui partie du groupe chinois China International Publishing Group (CIPG), lequel comprend également entre autres les Éditions en langue étrangère (外文出版社), Peking Review (北京周报), China Pictorial (人民画报) et les Éditions du Nouveau Monde (新世界出版社).
Déclinaisons
La Chine au Présent est une revue multilingue, déclinée en français, en mandarin(今日ä¸å›½), en anglais (China Today), en espagnol (China Hoy), en arabe et en allemand (China Heute). Les versions turque, égyptienne et latino-américaine sont publiées respectivement en Turquie, en Égypte, au Pérou et au Mexique.
La revue est censée permettre au lectorat étranger en Chine et à l'extérieur d'avoir une vision du pays d'un point de vue chinois. Elle est diffusée dans les librairies spécialisées sur la Chine ou l'Asie, dans les entités diplomatiques de la RPC à l'étranger et par abonnement.
Contenu
L'édition francophone, qui compte 80 pages, présente, à travers un dossier principal, des thèmes de l'actualité chinoise mais aussi des contenus culturels, artistiques et politiques relié à la Chine et à la francophonie. Elle est tirée à 10 000 exemplaires.
Rédaction
La rédaction est composée de journalistes chinois et étrangers, de traducteurs chinois et français, et travaille également avec des auteurs extérieurs pour enrichir son contenu. La rédaction francophone comprend une dizaine de personnes : Chinois et experts étrangers confondus.
Notes et références
- Pierre Gentelle, Recherche et enseignement géographiques en République populaire de Chine, in : Annales de Géographie, 1965, vol. 74, fasc. 403, pp. 354-359, p. 359 : « La Chine en construction, édition française depuis avril 1963 de China Reconstructs, mensuel illustré ».
- Charis Chan, Chine, Éditions Olizane, 2006, 320 p., p. 33 : « Jusqu'à la fin des années 70, les seules lectures mises à la disposition du touriste étaient les exemplaires de La Chine en construction, un magazine publié en plusieurs langues, qui met l'accent sur l'aspect du socialisme en Chine, et les communiqués de presse de la Nouvelle Agence de Presse chinoise ».
- Yves Dulac et al., Les esprits, est-ce que ça existe ?, Éditions de l'Atelier, 2005, 117 p., p. 103 : « Après s'être longtemps appelée La Chine en construction, cette revue se nomme désormais La Chine au présent ».
- (en) 50 years of China Today, China Today, 3 avril 2008 (sur The Wayback Machine) : « Named China Reconstructs in 1952 and renamed China Today in 1990 according to the wish of its late founder Soong Ching Ling (...) »