La grande majorité des Tarots anciens conservés utilisent l'orthographe
Ermite. En français, on ne trouve plus de
H devant le mot
ermite.
C'est le jeu de Nicolas Conver qui introduit la variante orthographique Hermite dans les cartes. Les Tarots dérivés du Tarot de Nicolas Conver, à commencer par celui de Paul Marteau, reprennent ensuite cette orthographe.
A noter qu’en italien (langue d’origine du tarot, puisqu’il est né en Italie), l’Ermite n’est jamais appelé ainsi, mais « il Vecchio » (le vieillard), « il Gobbo » (le bossu) ou « il Tempo » (le Temps). C'est clairement une allégorie du Temps.
L'Ermite ne montre le chemin de sa lanterne qu'à ceux qui sont sous sa cape. Il ne diffuse son savoir que de manière discrète.
Il peut aussi rappeler la vie de Diogène, philosophe grec qui parcourait de jour les rues d'Athènes armé d'une lanterne en répétant : « je cherche un homme ». Sous-entendu : qui soit digne de l'être.
Dans la théorie établissant un lien entre le Tarot et la Kabbale, la carte est attribuée de la lettre Teth (ט). Elle symbolise le changement d'état, c'est la seule lettre ouverte vers le haut. Teth exprime la sûreté et le refuge, l'introspection et la quête spirituelle[1]
[réf. nécessaire]