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L'Araigne

L'Araigne est un roman d'Henri Troyat publié en 1938. Il reçoit le prix Goncourt la même année.

L'Araigne
Auteur Henri Troyat
Pays Drapeau de la France France
Genre roman
Éditeur Plon
Date de parution 1938
Nombre de pages 285

Historique

Le roman est écrit par Henri Troyat alors que ce dernier est rédacteur à la préfecture de la Seine. Il reçoit le prix Goncourt le au cinquième tour de scrutin par cinq voix contre cinq à Brune de François de Roux grâce à la double voix du président du jury, J.-H. Rosny aîné[1].

Résumé

Intellectuel souffreteux et tyrannique, GĂ©rard Fonsèque vit avec sa mère et ses trois sĹ“urs Élisabeth, Luce et Marie-Claude. DĂ©daigneux de tout ce qui touche Ă  l'amour, aux prĂ©occupations quotidiennes de la vie ou aux relations charnelles[2], celui qui ne supporte le contact d'aucune femme se repaĂ®t de l'attention et de l'admiration que ses sĹ“urs dĂ©versent sur lui et, par le biais de leur dĂ©votion, se sent « homme Â»[3].

Mais lorsque ses sœurs arrivent à l'âge adulte, s'émancipent et commencent à lui échapper pour mener leurs vies de femmes, Gérard, qui ne peut vivre sa vie d'homme qu'à travers ses sœurs, se rend compte qu'il perd de son emprise et qu'il se retrouve remplacé à grande vitesse par des hommes qu'il considère tous plus vicieux, inférieurs et stupides les uns que les autres. Seules ses sœurs sont considérées pures et différentes des autres femmes, qu'il voit comme animales et souillées par leurs préoccupations bassement terrestres : vie maritale, maternité, etc. La brutale découverte que ses sœurs sont des femmes au sens complet du terme et qu'elles lui préfèrent ces hommes imparfaits, qui plus est accentuée par l'éloignement soudain de son seul et fidèle ami Lequesne, le détruit à petit feu et le retranche dans une folie qui ne cesse de croître[4].

Chaque fois qu'il « perd Â» une sĹ“ur, c'est une partie de lui-mĂŞme qu'on lui arrache. Malade et inadaptĂ©, GĂ©rard se rebelle pour survivre et, par le biais de manigances, de mensonges et de manipulations, tente en vain de dĂ©truire toutes les relations que ses sĹ“urs nouent. Pour les garder, il est prĂŞt Ă  tout, mĂŞme au plus pathĂ©tique des pseudo-sacrifices, qu'il poussera jusqu'Ă  l'extrĂŞme…

Éditions

Notes et références

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