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L'Affaire Christian Ranucci : Le Combat d'une mère

L'Affaire Christian Ranucci : le combat d'une mère est un téléfilm français réalisé par Denys Granier-Deferre réalisé en 2006 et diffusé en 2007.

Fiche technique

Synopsis

Le Christian Ranucci, vingt ans, est interpellé à son domicile. Officiellement pour un délit de fuite après un accrochage qui a eu lieu deux jours plus tôt. En fait, il est soupçonné d'avoir enlevé la petite Maria Dolores Rambla, huit ans, et de l'avoir sauvagement assassinée. Un geste atroce, qui scandalise la France entière. En garde à vue, le petit frère de la victime ne reconnaît pas Christian Ranucci. Pas plus qu'un couple témoin de l'accident. Après dix-huit heures d'interrogatoire, le jeune homme passe aux aveux, puis se rétracte et fait état des pressions que les enquêteurs lui ont fait subir. Il est vrai qu'il subsiste de nombreuses zones d'ombre. En outre, certains détails ne collent pas. Pourtant, seule la mère de l'accusé, Héloïse Mathon, croit en son innocence. Le procès s'ouvre dans un climat tendu, quelques semaines après un autre meurtre d'enfant. Face à une opinion déchaînée, Héloïse fait front. Elle décide de tenter tout ce qui est en son pouvoir pour sauver son fils, qui sera condamné à mort et guillotiné, le président de la République ayant refusé de le gracier.

Erreurs ou adaptations volontaires

Il semblerait, en comparant ce film au reportage sur le sujet présenté dans le cadre de l'émission de télévision Faites entrer l'accusé, que certains éléments ne soient pas totalement en accord avec les faits (comme c'est souvent le cas dans ce genre d'affaires) :

  • Le corps a Ă©tĂ© dĂ©couvert par un promeneur, alors que dans la rĂ©alitĂ© ce sont des gendarmes en grand nombre Ă  la suite de tĂ©moignages.
  • Christian Ranucci, dans cette fiction, est arrĂŞtĂ© et interrogĂ© pour un accident et un dĂ©lit de fuite par des policiers marseillais, alors qu'en rĂ©alitĂ©, il a Ă©tĂ© arrĂŞtĂ© Ă  Nice par des gendarmes ;
  • durant le procès, la prĂ©sence des victimes et de leur avocat (Me Gilbert Collard) n'est pas mentionnĂ©e ;
  • on voit la cour se retirer après le rĂ©quisitoire de l'avocat gĂ©nĂ©ral, alors que la parole avait Ă©tĂ© donnĂ©e de nouveau Ă  la dĂ©fense (c'est pour ce motif que le pourvoi en cassation a Ă©tĂ© refusĂ©) ;
  • avant de l'emmener sur les lieux de l'exĂ©cution les gardiens arrachent de son lit Ranucci, qui se met Ă  crier « Maman ». Or le condamnĂ© s'est levĂ© de lui-mĂŞme et a dit « Je vais le dire Ă  mes avocats » (ne sachant pas qu'ils Ă©taient lĂ  et se croyant agressĂ©) ;
  • après le rĂ©quisitoire (caricaturĂ©) de l'avocat gĂ©nĂ©ral, on voit les avocats dans la salle d'audience vide essayer de convaincre sa mère de plaider les circonstances attĂ©nuantes, ce qui est impossible, les avocats n'ayant pas obtenu de suspension d'audience ;
  • concernant l'Ă©noncĂ© du verdict, il est dit que Ranucci est reconnu coupable d' Â« assassinat avec prĂ©mĂ©ditation », alors qu'il n'a Ă©tĂ© reconnu coupable que d'enlèvement de mineur et de meurtre concomitant.

De plus, quelques scènes sont peu crédibles :

  • La fiction semble se dĂ©rouler en automne, au vu des habits portĂ©s et des feuilles mortes, et non par des chaudes journĂ©es de juin.
  • L'hĂ´tel restaurant est dĂ©sert car les gens sont partis Ă  l'enterrement, comme si Marseille Ă©tait un village, et non une ville de 800 000 habitants.

Distribution

Lien externe

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