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L'Abandonné

L'Abandonné est une nouvelle de Guy de Maupassant, parue en 1884.

L'Abandonné
Publication
Auteur Guy de Maupassant
Langue Français
Parution
dans Le Figaro
Recueil
Intrigue
Genre nouvelle
Nouvelle précédente/suivante

Historique

L'Abandonné est une nouvelle d'abord publiée dans le quotidien Le Figaro du , puis reprise la même année dans le recueil Yvette[1].

Résumé

Sur un caprice de sa femme, M. de Cadour se retrouve Ă  FĂ©campqu’il considère comme triste. Un ami, M. d'Apreval, les accompagne. En cachette de son mari, la vieille femme entraĂ®ne son compagnon et ancien amant Ă  la recherche de leur fils abandonnĂ© il y a de cela plus de quarante ans. Alors que Mr de Cadour se repose dans l’hĂ´tel des bains, mme de Cadour et M. d’Apreval (Henri) partent Ă  la recherche de leur fils. Sous un soleil de plomb ils gravissent la cĂ´te d´Étretat. Étant donnĂ© que les deux sont mariĂ©s (d’apreval a des enfants), ils n’ont jamais tentĂ© de revoir leur fils. Mme de Cadour avait Ă©tĂ© mariĂ© Ă  M de Cadour, un diplomate. Lors d’une mission politique aux Indes elle aima d’une passion profonde M.d’Apreval dont elle tomba enceinte. Pour cacher sa grossesse elle se retira dans un chalet dans le Midi, sur les bords de la MĂ©diterranĂ©e. Elle n’osait point franchir la porte. Elle resta un jour avec son enfant et son amant. Elle avait souvent pensĂ© le revoir; elle savait qu’il avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© par des paysans normands. Mais son amant l’avait retenue. La route etait longue, elle pleurait en se posant un tas de question et voyant cette route comme le châtiment de cet abandon. Enfin ils arrivèrent et M. d’Apreval demanda la ferme Pierre BĂ©nĂ©dict. Un passant lui indiqua le chemin. Les deux Ă©taient nerveux. Ils entrèrent dans une ferme, un chien noir se mit Ă  japper Ă  leur vu. Une fillette d’environ 10 ans apparut. M. D’apreval demanda les parents, ils Ă©taient en train de s’occuper des vaches. Soudain une vieille femme parut. Il lui demanda deux verres de lait. La paysanne mĂ©fiante mais alla finalement chercher du lait. M. D’apreval demanda s’il pouvait acheter des poulets jeunes toutes les semaines. Après avoir discuter du prix, son homme arriva. D’apreval demanda si c’était bien M. BĂ©nĂ©dict, c’était un forgeron qui le lui avait dit. Alors que les paysans etaient partis chercher du cidre Mme de Cadour demanda Ă  Henri de partir. Sur le chemin la femme pleurait. En arrivant M. de Cadour les attendait pour dĂ®ner. Il se mit Ă  rire et dit Â« très bien ma femme a attrapĂ© une insolation Â». Il demanda si la promenade Ă©tait bonne et M.D’apreval repondit « charmante, mon cher, tout Ă  fait charmante. Â»

Éditions

Notes et références

  1. Maupassant, Contes et Nouvelles, tome II, notice de Louis Forestier (pp. 1384-1385), éditions Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, 1979 (ISBN 978 2 07 010805 3)
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