L'Écluse de novembre

À 21 ans, Graval, emprisonné pour collaboration avec l'occupant nazi, revient à Matadi, au Congo belge, et accuse Gabrielle, 14 ans, de l'avoir dénoncé et d'être responsable de sa condamnation à 3 ans de travaux agricoles alors qu'il était mineur. Il est mal accueilli et on brûle son bateau, qu'il vient de récupérer. Le roman traduit l'ambiance d'une communauté réticente à réintégrer cet homme qui s'exclut lui-même[1].

Le prix Victor Rossel a été attribué à Jacques Henrard pour ce roman, en 1965[2] - [1].

• Rédaction LM, « En deux mots », Le Monde,‎ 27 novembre 1965 (lire en ligne).
• Robert Frickx et Raymond Trousson, Lettres françaises de Belgique - Dictionnaire des œuvres 1- Le roman, De Boeck Supérieur, 1988 (lire en ligne).
• La relation parentale dans l'œuvre romanesque de Jacques Henrard : étude de L'Homme brun et de L’Écluse de Novembre, Mémoire présenté en vue de l'obtention du grade de licenciée en philologie romane, Gaétane de Rycker, 1988.
• Charles Bertin, «L'écluse de novembre ou la difficulté de vivre», in Beaux-Arts, n° 1101, 14 octobre 1965, p. 2.