Lígia Fonseca

Elle est née en août 1963 à Beira, au Mozambique portugais, le 24 août 1963, de Canta et Máximo Dias[1] - [2]. Son père, Máximo Dias, est un avocat mozambicain, un homme politique et le chef d’un parti nationaliste pour l’indépendance, non marxiste, le Mouvement nationaliste du Mozambique (en) ou MONAMO[1] - [2]. En 1976, alors qu’elle est encore adolescente, sa famille déménage à Lisbonne, au Portugal, en raison de l'instabilité politique au Mozambique et du régime mono-parti imposé par le Front de libération du Mozambique (FRELIMO)[1].

Elle reste à Lisbonne, tout en espérant pouvoir revenir un jour à Beira[1]. Elle s'inscrit à la faculté de droit de l'université de Lisbonne, où elle a obtient un diplôme de droit[1] - [2]. Elle y rencontre en 1987 son futur mari, Jorge Carlos Fonseca, qui est Capverdien[1]. Le couple se marie le 26 mars 1989 lors d'une cérémonie au Portugal[1]. Ils ont trois filles[2].

Ils s’installent ensuite à Macao, ancien comptoir et colonie portugaise en Chine, où son mari est engagé comme professeur de droit à l'université[1]. Le couple s'implante ensuite au Cap-Vert en 1991 : c’est son premier retour dans un pays africain depuis son départ du Mozambique en 1976[1]. Elle co-écrit un guide des droits de la femme, "Guia dos Direitos da Mulher", en 1997, et publie plusieurs articles dans des magazines et des journaux du Cap-Vert.

Le 30 avril 2001, elle devient la première femme à être élue présidente de l'Ordre des avocats du Cap-Vert (Ordem dos Advogados de Cabo Verde)[3] - [4] - [5]. Elle en est présidente de 2001 à 2004, date à laquelle elle est remplacée par Carlos Alberto Veiga[5].

Son mari, Jorge Carlos Fonseca est élu président au second tour de l'élection présidentielle capverdienne de 2011, faisant de Ligia Fonseca la quatrième Première Dame du Cap-Vert[2]. Ligia Fonseca se concentrer sur les questions sociales pendant son mandat[1]. Elle continue à pratiquer le droit[1].

Le 22 novembre 2017, elle reçoit la Grande-Croix de l’Ordre de l'Infant Dom Henri, du Portugal, à l'occasion de sa visite d'État à Lisbonne, en compagnie de son mari[6]. Son mari quitte la présidence en octobre 2021, respectant la constitution qui limite à deux le nombre de mandats possibles[7].