LĂ©on d'Anglemont de Tassigny
Léon d'Anglemont de Tassigny, né le à Reims et mort le à Reims, est un administrateur de société et fut maire de La Neuvillette.
Biographie
Léon d'Anglemont de Tassigny est le fils de Henry Alfred d'Anglemont de Tassigny (1832-1899], négociant, brasseur, capitaine-commandant et fondateur de la Cie des sapeurs pompiers de Reims et de Pauline Delbeck (1840-1934), médaillée de la Ville de Reims au titre de Grande Aïeule de France[1].
Léon d'Anglemont de Tassigny était négociant en vin à Reims. Il fut également directeur de la Société Anonyme des Verreries de la Neuvillette créée le qui a repris les biens et installations de la verrerie de La Neuvillette, elle-même mise en service en 1890 mais liquidée le .
En 1910, Léon d’Anglemont de Tassigny fait l’acquisition d’une demeure construite sur le « tout neuf boulevard Gerbert » par l’industriel Jean-Marie Philippot-Mélin, qu’il transforme et ajoute deux extensions. Elle est aujourd’hui appelée Villa Tassigny. En été, il se retire au Château de Maison Rouge, Les Alleux dans le département des Ardennes.
- Façade de la Villa Tassigny.
Il sera otage des Allemands en 1914.
La verrerie de La Neuvillette, comme celle de Loivre, sera entièrement détruite pendant la guerre 1914-1918, et ne sera pas reconstruite[2]. En 1925, il racheta les champagnes Jacquesson & Fils. Il fut maire de La Neuvillette de 1904 à 1917 et de 1919 à 1928. Il décède le et est inhumé au cimetière du Nord[3].
Famille
Il épouse Alexandrine Hélène Jeanne Renard (1864-1938), sœur du romancier Maurice Renard, le avec qui il aura trois enfants[3].
Distinctions et hommages
- Chevalier de la LĂ©gion d'honneur[4].
- Chevalier de l'ordre du MĂ©rite agricole.
- Une rue LĂ©on d'Anglemont de Tassigny porte son nom Ă Reims.
Références
- « Généalogie de Léon d'ANGLEMONT de TASSIGNY », sur Geneanet (consulté le ).
- http://www.patrimoineindustriel-apic.com/bibliotheque/atlas/Atlas6.pdf
- (en) « Family tree of Léon d'ANGLEMONT de TASSIGNY », sur Geneanet (consulté le ).
- « Cote LH/150645/38 », base Léonore, ministère français de la Culture
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Yves Sureau, Les rues de Reims, mémoire de la ville, Reims, 2002, p. 20.