Cap a la part del Pirineu,
vora els serrats i arran del mar
s’obre una plana riallera,
n’és l’Empordà !
Digueu, companys, per on hi aneu ?
digueu, companys, per on s’hi va ?
Tot Ă©s camĂ, tot Ă©s drecera,
si ens dem la mĂ !
Salut, salut noble EmpordĂ !,
Salut, salut palau del vent !
portem el cor content, i una cançó !
Pels aires s’alçarà ,
pels cors penetrarĂ ,
penyora es-nirĂ fent de germanor
una cançó !
A dalt de la muntanya hi ha un pastor,
a dintre de la mar hi ha una sirena.
Ell canta al dematĂ, que el sol hi Ă©s bo,
ella canta a les nits de lluna plena.
Ella canta: « Pastor em fas neguit »
Canta el pastor: « Em fas neguit sirena »
« Si sabessis el mar com és bonic ! »
« Si veiessis la llum de la carena ! »
« Si hi baixessis, series mon marit ! »
« Si hi pugessis, ma joia fóra plena ! »
« Si sabessis el mar com és bonic ! »
« Si veiessis la llum de la carena ! »
La sirena es feu un xic ençà ,
un xic ençà el pastor de la muntanya,
fins que es trobaren al bell mig del pla,
i de l’amor plantaren la cabanya:
fou l’Empordà ! |
Du côté des Pyrénées ,
près des montagnes et au bord de la mer
s'ouvre une plaine riante
c'est l'EmpordĂ
Dites, compagnons, par oĂą y allez vous?
Dites, compagnons, par oĂą y va-t-on?
Tout est chemins, tout est traverses,
Si tu me tiens la main.
Salut, noble EmpordĂ !
Salut, palais du vent!
On porte au cœur de la joie et une chanson
qui s'élèvera dans les airs,
qui pénètrera dans les cœurs,
gageons qu'elle nous fera frère.
Une chanson!
En haut de la montagne il y a un berger
Dans la mer, il y a une sirène.
Lui chante le matin que le soleil y est beau
Elle chante les nuits de pleine lune.
Elle chante « berger, tu me fais envie »
Lui chante « tu me fais envie, sirène »
« Si tu savais comme la mer est belle! »
« Si tu voyais la lumière de la crête! »
« Si tu descendais, tu serais mon mari! »
« Si tu montais, ma joie serait pleine! »
« Si tu savais comme la mer est belle! »
« Si tu voyais la lumière de la crête! »
La sirène fait un pas par là ,
Et le berger un pas par ici,
Jusqu'Ă ce qu'ils se retrouvent au beau milieu de la plaine,
et de l'amour ils plantèrent le décor,
Ce fĂ»t l'EmpordĂ
|