Accueil🇫🇷Chercher

Konrad Max Kunz

Konrad Max Kunz ( Ă  Schwandorf â€“  Ă  Munich) est un chef de chĹ“ur et de musique de scène Ă  la cour royale et au Théâtre national de Munich.

Konrad Max Kunz
portrait
Konrad Max Kunz en 1844.
Naissance
Schwandorf
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
DĂ©cès (Ă  63 ans)
Munich
Drapeau du Royaume de Bavière Royaume de Bavière
Activité principale Compositeur, chef de chœur
Lieux d'activité Munich
Collaborations Théâtre national de Munich
MaĂ®tres Johann Evangelist Deischer (de)

Il est considĂ©rĂ© comme l'un des « pères des chĹ“urs d'hommes » (Männerchöre) et a crĂ©Ă© de nombreuses compositions pour chĹ“urs d'hommes, chantĂ©es partout en Europe, en AmĂ©rique et en Australie. En 1860 il a composĂ© la mĂ©lodie appelĂ©e ensuite Bayernhymne.

Biographie

Kunz est le fils de Franz Michael Kunz de Schwandorf et de Barbara, nĂ©e Metz. De son père, il reçoit ses premières leçons de musique. Selon la tradition le veilleur Ă©tait aussi « directeur musical » de l'Église. Son frère cadet, Christian Kunz (1814–1887) de 1845 Ă  sa mort est facteur d'orgue Ă  Rain am Lech en Souabe. Sa sĹ“ur perpĂ©tue la tradition familiale de guetteur en tour de guet, qu'occupait leur père.

photo : tour de guet
Blasturm Ă  Schwandorf
tour de guet sur les fortifications, lieu de naissance de Kunz.

Encore enfant, Konrad Max Kunz joue avec son père dans les pubs et Ă  l'occasion des fĂŞtes, pour faire danser, aux alentours de Schwandorf, mais joue Ă©galement l’orgue Ă  l'Ă©glise (une ancienne basilique jĂ©suite). Après le lycĂ©e, Kunz se rend Ă  Amberg pour y Ă©tudier la thĂ©ologie. De 1829 Ă  1832 il reçoit l'enseignement de Johann Evangelist Deischer (de) responsable de la musique (Musikpräfekt) et joue Ă  l’orgue de Saint-Martin. Il se rend ensuite Ă  l'UniversitĂ© de Munich et commence en 1833 l'Ă©tude du droit, et ce jusqu'en 1837, lorsqu'il se tourne vers la musique, avant la fin de ses Ă©tudes. Sans qualification, il joue l’orgue dans les Ă©glises et donne des leçons de piano. En 1840, il cofonde le chĹ“ur d'hommes MĂĽnchner Liedertafel, oĂą il travaille jusqu'en 1852, faisant fonction de maĂ®tre de chapelle et arrangeant ou composant de nombreuses pièces chorales. Les festivals bavarois de chant de Freising, en ou Ă  Ratisbonne en 1847, le font connaĂ®tre dans toute l'Allemagne.

En 1845, il est prĂ©sentĂ© Ă  l'intendant du théâtre de la cour August von Frays (de), et sur recommandation du compositeur Franz Lachner, il est nommĂ© chef de chĹ“ur de l'OpĂ©ra Royal de Munich, poste qu'il occupe jusqu'Ă  sa retraite en 1870 (comme Hoftheatersingchores). Il amĂ©liore en particulier les crĂ©ations des opĂ©ras de Wagner dans les annĂ©es 1860, sous la direction de Hans von BĂĽlow, produisant l’un des meilleurs chĹ“urs d’Europe selon la critique. En 1855, Kunz reprend en outre la direction du BĂĽrger-Sängerzunft de Munich (guilde des citoyens chanteurs), jusqu'Ă  1869. Les concerts les plus importants ont lieu en aoĂ»t et , lors du festival de Wolfratshausen, alors qu'il en est le chef principal[1].

Kunz meurt en 1875, Ă  Munich, la capitale bavaroise et est enterrĂ© au cimetière de SĂĽdfriedhof. Pour commĂ©morer son mĂ©rite pour le chant et les voix masculines, un buste en marbre de Kunz, par le sculpteur Rudolf Schwanthaler (neveu de Ludwig Schwanthaler), a Ă©tĂ© inaugurĂ© en . Ses restes ont Ă©tĂ© transfĂ©rĂ©s au cimetière municipal de Schwandorf, le , oĂą un buste orne sa tombe. En commĂ©moration, le jeu de carillon de l'horloge sur la place Ă  Schwandorf sonne tous les jours de 11 heures Ă  17 heures, le Bayernhymne, dont le poème de Michael Ă–chsner (de) commence ainsi : Gott mit dir, du Land der Bayern.

Son lieu de naissance, le Blasturm, est une tour de guet de l'ancienne fortification de Schwandorf, situĂ© sur l'allĂ©e de Weinberg. Carl Spitzweg, peintre de la pĂ©riode Biedermeier, peint le Blasturm vers 1858. Il a appelĂ© cette peinture Ă  l'huile « Tour de la ville de Schwandorf au clair de lune Â».

Pour le 150e anniversaire de la première représentation de l'hymne, la ville bavaroise de Schwandorf a lancé, en , un nouveau festival musical et culturel, appelé les « journées Konrad Max Kunz »[2].

Ĺ’uvres

À part de nombreuses pièces ou arrangements pour chœur dont beaucoup sont perdus, Kunz a publié une collection de 200 petits canons à deux parties, opus 14, destinés aux apprentis pianistes.

Hommages

  • Un lycĂ©e de Schwandorf porte le nom de « Konrad-Max-Kunz-Realschule ».

Notes et références

(de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Konrad Max Kunz » (voir la liste des auteurs).
  1. Thomas Göttinger: Bayerns grösster Hit: Konrad Max Kunz und die Bayernhymne. 2010, (ISBN 3839132940), Seiten 44 und 45; Digitalscan
  2. (de) Coupure de presse d’avril 2010 sur kultur-oa.de

Sources

  • Documents de l'Office du Tourisme de Schwandorf
  • Thomas Göttinger, Bayerns größter Hit – Konrad Max Kunz und die Bayernhymne. Schwandorf, 2007.

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.