Koilocyte
Le koïlocyte est le nom de la cellule malpighienne ayant subi une infection au papillomavirus humain. La présence de ce type cellulaire signe de façon pathognomonique la koïlocytose[1].
D'un point de vue histologique, les koïlocytes possèdent un noyau hyperchromatique excentré ; on retrouve une imposante vacuole périnucléaire contenant le virus.
Koilocytes (en rouge) sur un frottis de dépistage. À comparer aux cellules normales en bleu.
Ces cellules sont retrouvées dans les frottis pour dépistage du cancer de l’utérus, ou encore sur les biopsies cervicales effectuées pour le diagnostic des lésions précancéreuses.
Notes et références
- (en) Ewa Krawczyk, Frank A. Suprynowicz, Xuefeng Liu et Yuhai Dai, « Koilocytosis: A Cooperative Interaction between the Human Papillomavirus E5 and E6 Oncoproteins », The American Journal of Pathology, vol. 173, no 3, , p. 682–688 (ISSN 0002-9440 et 1525-2191, PMID 18688031, DOI 10.2353/ajpath.2008.080280, lire en ligne, consulté le )
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