Klaus Jochen Arnold
Klaus Jochen Arnold, né en 1968 à Ibbenbüren, est un historien allemand.
Naissance |
Ibbenbüren |
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Nationalité | Allemand |
Formation | Université de Münster |
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Titres | Collaborateur scientifique de la Fondation Konrad Adenauer |
Profession | Historien militaire (d) et historien moderniste (d) |
Approche | histoire militaire de la seconde guerre mondiale |
Distinctions | Prix d'encouragement d'histoire militaire et d'histoire de la technologie militaire (en) () |
Biographie
Arnold étudie l'histoire contemporaine, les sciences politiques et l'histoire de l'Europe de l'est à l'université de Münster. Il soutient sa thèse de doctorat, intitulée La Wehrmacht et la politique d'occupation dans les territoires occupés de l'Union Soviétique, auprès de Wolfgang Jacobmeyer en 2004. Il reçoit à cette occasion le prix Werner Hahlweg-Prix d'histoire militaire et des sciences de la défense (3e prix).
Il est ensuite collaborateur scientifique des archives de l'université de Fribourg, puis responsable du projet de la Fondation allemande pour la recherche des archives du Brandebourg et du Centre de recherches sur l'histoire du temps présent (ZZF) de Potsdam sur « le Démontage dans la zone d'occupation Soviétique, et à Berlin, 1945-1948 ». De 2006 à 2007, il est chargé de cours à l'université de Leipzig ; en , Arnold est chef de projet pour la fondation Konrad Adenauer, puis depuis 2012 collaborateur scientifique de la fondation à Potsdam.
Réception critique de la thèse de doctorat
Sa thèse publiée en 2005 sur Die Wehrmacht und die Besatzungspolitik in den besetzten Gebieten der Sowjetunion. Kriegführung und Radikalisierung im Unternehmen Barbarossa (La Wehrmacht et la politique d'occupation dans les territoires occupés de l'Union soviétique. Conduite de la guerre et radicalisation dans le Plan Barbarossa) donne lieu à des recensions par les historiens Christian Hartmann[1], Peter Hoeres[2] et Wigbert Benz[3].
Dans le Zeitschrift für Ostmitteleuropa-Forschung, l'historien Christian Gerlach reproche à Arnold un travail qui « minimise ou passe sous silence le chiffre des victimes, attribue l'entière responsabilité à Hitler, mais plus encore aux Soviétiques, et qui dans sa syntaxe même amalgame les responsabilités. »[4]
Armin Nolzen écrit « Par-dessus tout, la compréhension inhabituelle dont l'auteur fait preuve envers la Wehrmacht est irritante, et une telle dose d'empathie ne peut que laisser le chroniqueur pantois »[5]
Christoph Dieckmann[6] Thomas Kühne[7] et Dieter Pohl[8], ont également rédigé plusieurs recensions critiques.
Publications
Monographie
Comme éditeur
- avec Konrad Jarausch: „Das stille Sterben…“ Feldpostbriefe aus Polen und Rußland 1939–1942. Mit einem Geleitwort von Hans-Jochen Vogel. Schöningh, Paderborn 2008, (ISBN 978-3-506-76546-8).
- avec Bernhard Vogel, Melanie Piepenschneider: Orte der Freiheit und Demokratie in Deutschland. Konrad-Adenauer-Stiftung, Sankt Augustin 2010, (ISBN 978-3-941904-03-3).
- avec Melanie Piepenschneider: Was bedeutet uns der 20. Juli 1944?, Konrad-Adenauer-Stiftung, Sankt Augustin 2011, (ISBN 978-3-941904-96-5).
- avec Melanie Piepenschneider: Was war die Mauer? Die Errichtung der innerdeutschen Grenzanlagen durch das SED-Regime und ihre Folgen, Konrad-Adenauer-Stiftung, Sankt Augustin 2013, (ISBN 978-3-944015-28-6).
Collaborations
- Demontagen in der Sowjetischen Besatzungszone und in Berlin 1945 bis 1948. Sachthematisches Archivinventar, Klaus Neitmann und Jochen Laufer, BWV, Berlin 2014, (ISBN 978-3-8305-1899-0).
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Klaus Jochen Arnold » (voir la liste des auteurs).
- Christian Hartmann: Gegenseitige Radikalisierung.
- Peter Hoeres: Arnold, Klaus Jochen: Die Wehrmacht und die Besatzungspolitik in den besetzten Gebieten der Sowjetunion.
- Wigbert Benz: Rezension, in: Informationen für den Geschichts- und Gemeinschaftskundelehrer Heft 70 (2005), S. 132–136.
- Christian Gerlach: Besprechung, in: Zeitschrift für Ostmitteleuropa-Forschung Bd. 55 (Heft 2), 2006, S. 295–297, hier S. 297.
- Armin Nolzen: Rezension, in: Zeitschrift für Geschichtswissenschaft Bd. 53 (Heft 7), 2005, S. 668.
- Christoph Dieckmann: Rezension, in: Sven Reichardt und Armin Nolzen (Hrsg.
- Thomas Kühne: Ordinary Men, Less Ordinary Men and Genocidal War in the East, 1941–1945, in: H-German, H-Net Reviews, Mai 2006.
- Dieter Pohl: Buchbesprechung, in: Historische Zeitschrift Bd. 288 (Heft 1), 2009, S. 261–263.
- Martin Seckendorf: Verbrechen der Wehrmacht in der Sowjetunion 1941 – Ergebnisse eines sich radikalisierenden Kriegsgeschehens oder lange vor dem deutschen Überfall am 22.
Liens externes
- Page de Klaus Jochen Arnold à la Konrad-Adenauer-Stiftung
- (de) « Publications de et sur Klaus Jochen Arnold », dans le catalogue en ligne de la Bibliothèque nationale allemande (DNB).
- (de) Klaus Jochen Arnold sur Perlentaucher
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :