Kims

Le nom Kim est d'origine barma. Les Kims n'ont pas de nom générique dans leur propre langue, ils utilisent un nom spécifique pour le nom des habitants de chacun des quatre villages.

Les Kims ont une origine diverse variant d'un village à un autre, d'un clan à un autre. Certains segments du clan peuvent avoir une origine toute aussi différente du clan sans que le lien historique ne soit remis en cause. Les clans sont plus ou moins homogènes et très soudés autour d'un ancêtre commun ou d'une histoire commune. En pays Kim, le sentiment d'appartenance ethnique est plus faible que le sentiment d'appartenance clanique. On retrouve les éléments du clan éparpillés dans plusieurs village (les ferêp et kaâp entre Djoumane et Kolobo, les gamar entre Kim Koswap, Été et Kolobo, etc.). Dans un village, un clan avec ses différents segments forme administrativement une unité appelée quartier. En pays Kim, les quartiers sont formés par des populations d'un même clan. On trouve quelques cas particuliers où ils sont formés par deux ou trois petits clans ou segments allogènes.

Historiquement, les Kims sont rattachés aux baguirmiens (cf. les travaux de Christian Seignobos), car considérés comme des groupes réfractaires au prosélytisme musulman sous le Mbang Hadji II (entre les XVe et XVIe siècles).

Selon les données linguistiques, sociologiques et anthropologiques, il est admis que les Kims sont formés par un mélange des souches baguirmiennes avec les populations avoisinantes tels que les marba, moussey (ou mossey), gabri, massa, besmé, soumrai, etc.

• le pays kim et les quatre villages : Kim, Éré, Djoumane, Kolobo
• les communautés kims sur le fleuve Logone
• les communautés kims dans les grandes villes du Tchad

Ils sont appelés selon leur village koassap pour Kim, Garap pour Eré, Gérêp pour Djoumane et Kolôp pour Kolobo.

• Kim, relai du royaume du Baguirmi

• l'éleusine
• le taro
• le riz
• la pêche et le commerce du poisson
• la poterie

• le kim

• le protestantisme en pays kim