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Kim Keon-hee

Kim Keon-hee (en hangeul 김건희), née le en Corée du Sud, est une femme d'affaires sud-coréenne, ainsi que la Première dame de Corée du Sud depuis 2022, en tant que femme du président Yoon Seok-youl.

Kim Keon-hee
Kim Keon-hee en juin 2022.
Kim Keon-hee en juin 2022.
Première dame de la Corée du Sud
Depuis le
(1 an, 1 mois et 26 jours)
Président Yoon Seok-youl
Prédécesseur Kim Jung-sook
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance District de Yangpyeong, Gyeonggi, Corée du Sud
Nationalité Drapeau de la Corée du Sud Sud-Coréenne
Conjoint Yoon Seok-youl
Université Université de Kyonggi (en)
Kim Keon-hee
Hangeul 김건희
Hanja 金建希
Romanisation révisée Kim Geonhui
McCune-Reischauer Gim Kŏnhŭi

Biographie

Jeunesse et éducation

Kim naît le dans le district de Yangpyeong, dans la province de Gyeonggi. Après l'obtention de son diplôme du secondaire, elle obtient un diplôme d'art de l'université de Kyonggi (en)[1].

En 2009, Kim crée la société Covana Contents, spécialisée dans les expositions artistiques, entreprise dont elle est la directrice[2].

Première dame de Corée du Sud

Après l'élection de son mari, elle déclare préférer l'appellation « épouse du président » plutôt que « Première dame de Corée du Sud »[1]. Elle déclare également son intention d'assister discrètement son mari, sans lui faire de l'ombre, afin que ce dernier puisse se concentrer au mieux sur les affaires du pays[3].

Vie personnelle

Kim Keon-hee est l'épouse de Yoon Seok-youl depuis 2012[4].

Controverses

En sa qualité de directrice de galeries, elle est accusée d'avoir reçu des pots-de-vin dans le cadre de ses fonctions, afin d'exposer certains artistes[5]. Elle est également accusée de ne pas avoir payé d'impôts sur ses propriétés immobilières de Séoul, en 2019[6]. Similairement, elle est accusée d'emplois fictifs ainsi que de mensonges sur ses expériences bénévoles[7] - [8].

De plus, lors de la campagne électorale de 2022, elle déclare que tous les journalistes critiques à la politique de son mari seront emprisonnés si ce dernier arrive à la Maison Bleue[9]. Dans cette même campagne, elle est accusée de proximité avec un chaman sud-coréen, soulevant des questions d'emprise de ce dernier sur le couple présidentiel[10] - [11].

Notes et références

  1. (ko) Jo Ara, « [단독]김건희 “‘영부인’보다 ‘대통령 배우자’ 표현이 좋아” », sur Dong-A Ilbo, (consulté le )
  2. (ko) Ja Ga-hyeon, « [여성조선] 전시장에서 만난 윤석열 검찰총장 후보 부인 김건희 대표... 60억대 자산가 », sur Chosun Ilbo, (consulté le )
  3. (en) « South Korea's new first lady: Entrepreneur Kim Keon-hee takes on new role », sur The Straits Times, (consulté le )
  4. (ko) Koo Young-sik, « 윤석열 장모는 유독 '부동산'에 집착했다 », sur OhmyNews, (consulté le )
  5. (en) Ser Myo-ja, « Choo orders Yoon to be walled off from two probes », sur JoongAng Daily, (consulté le )
  6. (ko) Choi Woo-yeol, « [단독]윤석열 후보자 부인, 세금 체납으로 세차례 집 압류 », sur Dong-a Ilbo, (consulté le )
  7. (en) Park Yu-na, « Presidential candidate Yoon’s wife's work experience at a gallery claimed as false », sur The Korea Herald, (consulté le )
  8. (en) Bae Ji-hyun, « More false claims found on CV of wife of opposition party presidential nominee », sur Hankyoreh, (consulté le )
  9. AFP, « Corée du Sud : la femme d’un candidat à la présidence menace d’emprisonner des journalistes critiques », sur Le Parisien, (consulté le )
  10. (en) Ko Dong-wan, « Fortune-telling and Korea's presidential election », sur The Korea Times, (consulté le )
  11. (en) Bae Ji-hyun, « Kim Keon-hee in hot water over additional off-color comments », sur Hankyoreh, (consulté le )

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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