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Khalida Jarrar

Khalida Jarrar, née en 1963, est une femme politique palestinienne, membre du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP) et députée au Conseil législatif palestinien. Elle représente également la Palestine au Conseil de l'Europe.

Khalida Jarrar
Khalida Jarrar en 2016.
Fonctions
Suppléante de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
État de Palestine
depuis le
Représentante de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (d)
État de Palestine
-
Représentante de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (d)
État de Palestine
-
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Formation
Activité
Autres informations
Parti politique
Membre de

Biographie

Enfance

Jarrar est née en 1963. Son père dirrige un magasin de jouets à Nablus[1]. En 1985 elle a obtenu son master à l'université BirZeit et s'est mariée alors avec Ghassan Jarrar un camarade d'école[2]. Le couple a eu deux filles, Yafa qui a eu son Bachelor en droit à l'université d'Ottawa et Suha qui a eu un master scientifique en changement climatique et politique.

Engagement politique

Membre de la direction du FPLP, elle milite contre la colonisation israélienne mais également, au sein de la société palestinienne, pour un État démocratique et laïque et pour les droits des femmes[3].

Elle a également été directrice de l'association Addameer de soutien aux prisonniers palestiniens avant d'être remplacée en 2006 par Sahar Francis[4]. En 2006, elle est élue membre du Conseil législatif palestinien.

Emprisonnements

Elle est arrĂŞtĂ©e par les autoritĂ©s israĂ©liennes dans la nuit du 1er au chez elle, Ă  Ramallah (Cisjordanie)[5]. Ayant reçu un ordre de dĂ©tention administrative, elle est incarcĂ©rĂ©e pendant quatorze mois. Les motifs de son interpellation sont d'avoir incitĂ© « Ă  la violence et au terrorisme au cours des derniers mois Â» ; le FPLP, dont elle est membre, est en effet considĂ©rĂ© comme terroriste par IsraĂ«l[6].

Elle est à nouveau arrêtée en par l'administration militaire israélienne, un an après sa libération, et condamnée sans procès à six mois de prison (peine renouvelable indéfiniment) au motif d’être membre du FPLP[7]. Sa détention est prolongée pendant 20 mois[8].

Elle est incarcérée pour la troisième fois à partir d'. Une dizaine d'autres personnes sont également arrêtées en Cisjordanie occupée[8]. Durant l'incarcération, elle a côtoyé plusieurs prisonnières en situation difficile comme Anhar AlDeek qui a été enceinte en prison jusqu'au neuvième mois et Israa Jaabis dont elle a reporté les conditions extrêmes de santé [réf. nécessaire].

Sa fille, Suha, meurt en juillet 2021 d’un arrêt cardiaque. Les autorités israéliennes refusent de la laisser assister à ses funérailles. Elle est finalement libérée en septembre 2021[3].

Références

  1. (en) « Israel’s Release of Palestinian Lawmaker Lets Her Forget the Larger Prison for a Moment », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) « My Wife, the Jailed Palestinian MP », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Pierre Barbancey, « Palestine. Khalida Jarrar, une résistante libre », sur L'Humanité,
  4. (en-US) Jaclynn Ashly November 1 et 2019 | Edit, « Israeli army arrests Palestinian feminist lawmaker, months after her release », sur +972 Magazine, (consulté le )
  5. « Le tribunal ordonne la libération de Khalida Jarrar », L'Humanité, 24 mai 2015.
  6. « IsraĂ«l : six mois de prison sans procès pour une dĂ©putĂ©e palestinienne Â», itele.fr, 6 avril 2015.
  7. « Une députée palestinienne condamnée à six mois de détention par Israël », L'Orient-Le Jour,‎ (lire en ligne)
  8. « Une députée palestinienne à nouveau arrêtée par Israël », sur Le Figaro.fr,

Annexes

Pages connexes

Liens externes

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