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Ketil Solvik-Olsen

Ketil Solvik-Olsen (né le ) est un politicien norvégien, ministre des Transports et des Communications dans le Gouvernement Solberg.

Ketil Solvik-Olsen
Illustration.
Ketil Solvik-Olsen en 2017.
Fonctions
1er vice-président du Parti du progrès
En fonction depuis le
(2 ans, 1 mois et 26 jours)
Président Sylvi Listhaug
Prédécesseur Sylvi Listhaug
Ministre norvégien des Transports et des Communications

(4 ans, 10 mois et 15 jours)
Premier ministre Erna Solberg
Gouvernement Solberg
Prédécesseur Marit Arnstad
Successeur Jon Georg Dale
2e vice-président du Parti du progrès

(5 ans, 11 mois et 9 jours)
Président Siv Jensen
Prédécesseur Per Arne Olsen
Successeur Terje Søviknes
Biographie
Nom de naissance Ketil Solvik-Olsen
Date de naissance
Lieu de naissance Time (Norvège)
Nationalité Norvégienne
Parti politique Parti du progrès
Conjoint Tone Solvik-Olsen
Diplômé de Université de Toledo

De 2005 à 2013, il a également été le représentant de la région du Rogaland (sud-ouest de la Norvège) au Parlement norvégien.

Enfance et cursus scolaire

Solvik-Olsen est né à Time, d'un père auto-entrepreneur et d'une mère sociologue. En 1989, il a effectué un programme d'échange étudiant dans le Michigan puis a obtenu un Baccalauréat International à l'école de Saint-Olav de Stavanger en 1992.

De 1994 à 1997, il a étudié les sciences politiques à l'Université de Toledo, dans l'Ohio[1] et a effectué un stage au Sénat des États-Unis d'Amérique[2].

Carrière politique

En début de carrière

À l'âge de 15 ans en 1987, Ketil Solvik-Olsen rejoint le Parti du Progrès de la Jeunesse[3]. Il s'est fait connaître dans le paysage politique norvégien en travaillant comme conseiller politique auprès d'Øyvind Vaksdal et Siv Jensen.

Carrière parlementaire

Ayant été député au conseil de la ville d'Oslo, il a été élu en tant que représentant du Rogaland pour le Storting en 2005 puis réélu en 2009. Il a été membre du Comité Permanent de l'Énergie et de l'Environnement de 2005 à 2011, et délégué à l'Assemblée Générale des Nations Unies de 2011.

Solvik-Olsen a annoncé en 2012 qu'il ne briguerait pas son mandat pour les élections législatives norvégiennes de 2013[4].

En 2013, Solvik-Olsen a été élu deuxième vice-président du Parti du Progrès[5].

Ministre des Transports et de la Communication

Après les élections de 2013, Solvik-Olsen a été nommé Ministre des Transports dans le nouveau gouvernement  d'Erna Solberg[6].

La principale réforme attendue par le Parti du Progrès était la forte réduction des routes à péage du pays scandinave[7]. Malgré le démantèlement immédiat de cabines de péage, et à l'annulation de certains projets de constructions, la réforme a été lente à s'appliquer[8].

Il annonce le sa démission du gouvernement pour donner la priorité à la carrière de son épouse, qui vient d'accepter un poste de médecin aux États-Unis pour un an[9]. Il annonce : « Cela a été fantastique d'être ministre des Transports et des Communications et, en fait, j'aurais bien continué toute ma vie [...] Mais je suis maintenant arrivé à un carrefour dans la vie où c'est au tour de ma femme de poursuivre son rêve. C'est un accord que nous avions conclu il y a de nombreuses années. »[9].

Opinions politiques

Solvik-Olsen a déclaré que la Norvège a besoin d'un "libéralisme pragmatique". Il a vivement critiqué la politique environnementale, la qualifiant de "trop ambitieuse" et "irréaliste"[10]. Il se déclare également socialo-conservateur, bien qu'il soit plus libéral en ce qui concerne les mœurs et habitudes de vie des gens.

Il a déclaré que Ronald Reagan est son modèle d'homme politique, mais il a également des photos de Martin Luther King, Jr et John F. Kennedy dans sa maison.

Vie personnelle

Il est marié à Tone Solvik-Olsen, une médecin[11]. Ensemble, ils ont eu deux enfants. La famille réside actuellement dans le district de Vestre Aker à Oslo[12]. Ketil Solvik-Olsen se décrit lui-même comme un « membre atypique » du Parti du Progrès en raison de son mode de vie modeste et de son refus de se conformer aux stéréotypes traditionnels de son parti.

Il est donc abstème, c'est-à-dire qu'il s'abstient de consommer toute forme de stimulants, tels le tabac et le café. Il est, cependant, grand amateur de chocolat, une dépendance qu'il qualifie de « morbide »[13]. Il compense la forte teneur en sucre par des repas très frugaux,voire en sautant certains repas[14]. Depuis son séjour aux États-Unis, Solvik-Olsen est un fervent collectionneur de voitures. Il supporte le club de football de Bryne FK[15].

En 2010, Solvik-Olsen a publiquement annoncé son retrait de l'Église de Norvège, lorsque celle-ci s'est opposée à l'exploration pétrolienne dans les îles Lofoten et Vesterålen. Il est depuis pentecôtiste.

Références

  1. (no) « Ketil Solvik-Olsen », sur stortinget.net
  2. (no) Ketil Solvik Olsen, « Ketil Solvik Olsen : Biografi », (consulté le )
  3. (no) Mari Rollag Evensen, « Vil gi mer rom for verdiskapning », NRK, (lire en ligne)
  4. "Solvik-Olsen: Til disposisjon som nestleder", VG, 17.09.2012
  5. "Solvik-Olsen ny nestleder i Frp", VG, 26.05.2013
  6. (no) e24, « NRK: Ketil Solvik-Olsen blir samferdselsminister », Nrk.no, (lire en ligne, consulté le )
  7. (no) Christina Andersen, « Frp går tilbake på bompenger », An.no, (lire en ligne, consulté le )
  8. (no) Cato Fossen, « Her er den første bomstasjonen Frp stanser », Nrk.no, (lire en ligne, consulté le )
  9. « Norvège : un ministre démissionne au profit de la carrière de sa femme », ladepeche.fr, (lire en ligne, consulté le )
  10. (no) Truls Tunmo, « – Liberalisme er ikke anarki », Teknisk Ukeblad, (lire en ligne)
  11. (no) Kjell-Ivar Grøndal, « "Driver og legger barn. Gir lyd når det er ro." », Aftenbladet.no, (lire en ligne, consulté le ).
  12. « Ketil Solvik-Olsen », TV2 Nyhetene: Valg 2009, sur TV2 Nyhetene: Valg 2009.
  13. (no) Vegard Erikstad, « Han mener trening er hysteri om han ikke får spise sjokolade samtidig », Dn.no, (lire en ligne, consulté le ).
  14. (no) Robert Johansen, « Ketil Solvik-Olsen: - Ikke fortell noe negativt om meg », Aftenposten, .
  15. (no) Mathias Oppedal, « Rogalendingane dominerte på Slottsplassen », nrk.no, (lire en ligne, consulté le ).
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