AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Kenbet

Les Kenbet, dans l'Égypte antique, dĂ©signaient les cours de justice.

À l'Ă©poque du Nouvel Empire, les Kenbet locales regroupaient des anciens chargĂ©s de statuer sur les affaires mineures. Dans les cas trĂšs importants siĂ©geait la Grande Kenbet, prĂ©sidĂ©e par le vizir, voire par le pharaon (par exemple pour un pillage de tombe royale).

Kenbet locales

Ces Kenbet locales ne sont pas des tribunaux permanents, mais rĂ©unissent les notables les plus importants de la communautĂ© en fonction des affaires Ă  traiter. Ce peuvent ĂȘtre des chefs de village ou de district, diffĂ©rents fonctionnaires, et des scribes, indispensables pour prendre les notes nĂ©cessaires.

Ces affaires comprennent des litiges mineurs, des transactions ou des testaments Ă  enregistrer, des ruptures de contrats (prĂȘts d'objets ou d'argent, location d'animaux, par exemple), litige sur le bornage d'un champ, etc.

Outre ces affaires civiles ou commerciales, le Kenbet est appelé à statuer sur des affaires pénales, en général des larcins de peu d'importance.

Florence MaruĂ©jol prĂ©cise le fonctionnement de ces Kenbet : « une fois saisie de la plainte, sous forme Ă©crite ou orale, la cour se rĂ©unit, parfois Ă  la porte d'un grand temple, Ă©coute les deux parties aprĂšs qu'elles ont prĂȘtĂ© serment de dire la vĂ©ritĂ©, convoque les tĂ©moins, et diligente toute enquĂȘte qui lui semble nĂ©cessaire. Tous les quatre mois, la Kenbet adresse un rapport d'activitĂ© au vizir[1]. »

Références

Bibliographie

  • Florence MaruĂ©jol, L'Egypte ancienne pour les nuls !, Paris, First Editions, , 401 p. (ISBN 978-2-7540-0256-1)
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.