Kenbet
Les Kenbet, dans l'Ăgypte antique, dĂ©signaient les cours de justice.
à l'époque du Nouvel Empire, les Kenbet locales regroupaient des anciens chargés de statuer sur les affaires mineures. Dans les cas trÚs importants siégeait la Grande Kenbet, présidée par le vizir, voire par le pharaon (par exemple pour un pillage de tombe royale).
Kenbet locales
Ces Kenbet locales ne sont pas des tribunaux permanents, mais rĂ©unissent les notables les plus importants de la communautĂ© en fonction des affaires Ă traiter. Ce peuvent ĂȘtre des chefs de village ou de district, diffĂ©rents fonctionnaires, et des scribes, indispensables pour prendre les notes nĂ©cessaires.
Ces affaires comprennent des litiges mineurs, des transactions ou des testaments Ă enregistrer, des ruptures de contrats (prĂȘts d'objets ou d'argent, location d'animaux, par exemple), litige sur le bornage d'un champ, etc.
Outre ces affaires civiles ou commerciales, le Kenbet est appelé à statuer sur des affaires pénales, en général des larcins de peu d'importance.
Florence MaruĂ©jol prĂ©cise le fonctionnement de ces Kenbet : « une fois saisie de la plainte, sous forme Ă©crite ou orale, la cour se rĂ©unit, parfois Ă la porte d'un grand temple, Ă©coute les deux parties aprĂšs qu'elles ont prĂȘtĂ© serment de dire la vĂ©ritĂ©, convoque les tĂ©moins, et diligente toute enquĂȘte qui lui semble nĂ©cessaire. Tous les quatre mois, la Kenbet adresse un rapport d'activitĂ© au vizir[1]. »
Références
- Florence Maruéjol 2006, p. ???
Bibliographie
- Florence Maruéjol, L'Egypte ancienne pour les nuls !, Paris, First Editions, , 401 p. (ISBN 978-2-7540-0256-1)