AccueilđŸ‡«đŸ‡·Chercher

Keiko Matsui

Keiko Matsui (æŸć±… æ…¶ć­, Matsui Keiko, nĂ©e Keiko Doi) le Ă  Tokyo, est une pianiste, claviĂ©riste et compositrice japonaise spĂ©cialisĂ©e dans le smooth jazz et la musique new age.

Keiko Matsui
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Keiko Matsui, 2009
Informations générales
Nom de naissance Keiko Doi
Naissance
Tokyo, Japon
Activité principale claviériste, compositrice
Genre musical smooth jazz, new age
Labels MCA, White Cat, Countdown, Narada, Shanachie
Site officiel keikomatsui.com

Biographie

Keiko Matsui est nĂ©e Ă  Tokyo au Japon le . Sa mĂšre, Emiko, l'amĂšne Ă  sa premiĂšre leçon de piano alors qu’elle a cinq ans. La tradition japonaise veut qu’un enfant qui dĂ©marre des leçons Ă  cet Ăąge poursuive des Ă©tudes dans cette voie pendant trĂšs longtemps. La tradition se rĂ©vĂšle exacte dans le cas de Matsui. Elle dĂ©bute en apprenant la musique classique avant de se tourner vers le jazz et enfin de composer sa propre musique.

Elle Ă©tudie dans un premier temps la puĂ©riculture Ă  l’universitĂ© pour femmes du Japon avant de frĂ©quenter les bancs de la Yamaha Music Foundation. Elle crĂ©e le groupe Cosmos avec qui elle enregistre quatre albums avant de commencer sa carriĂšre solo. Son premier album solo A Drop of Water sort en 1987. DĂšs lors elle signe chez MCA qui produit ses albums No borders et Under Northern Lights. En 1992, elle signe chez White Cat qui produit son album Sapphire prĂšs de trois ans plus tard, et qui se classe no 1 des ventes pour un album de jazz contemporain selon le magazine Billboard[1].

Elle produit elle-mĂȘme son album The Road en 2011 qu’elle enregistre avec Richard Bona, Vinnie Colaiuta, Jackiem Joyner et Kirk Whalum. Elle travaille avec Bob James pour un autre album. Son album Soul Quest sorti en 2013 est classĂ© en 6e position des ventes pour un album de jazz[1].

Le lors de la visite du prĂ©sident amĂ©ricain George W. Bush, Keiko est invitĂ©e par le premier ministre japonais de l’époque Jun'ichirƍ Koizumi.

Musique

Matsui mĂ©lange des sons occidentaux et orientaux. Elle a une vision trĂšs spirituelle de la composition musicale ressentant chaque crĂ©ation comme « venant d’un autre espace, d’une autre dimension » et « capter des notes dans le silence afin de les assembler »[2]. Matsui perçoit la musique comme « le plus beau cadeau que les Ăąmes humaines du passĂ© peuvent transmettre aux enfants du futur »[3], avec le pouvoir de rassembler les personnes et changer leurs vies.

Amoureuse de la nature, Matsui fait souvent rĂ©fĂ©rence aux plantes, aux animaux, aux Ă©lĂ©ments et Ă  d’autres phĂ©nomĂšnes naturels dans les titres de ses chansons. Elle a une vĂ©ritable fascination pour la lune.

ƒuvres de charitĂ©

En 1991, son EP A Gift of Hope sort pour supporter la Y-ME National Breast Cancer Organization et sa musique est utilisĂ©e dans un programme de la chaĂźne Lifetime pour sensibiliser sur le cancer du sein. La mĂȘme annĂ©e, elle rĂ©alise un gala de patinage artistique pour soutenir la Susan G. Komen for the Cure, organisme de prĂ©vention et de sensibilisation du cancer du sein aux États-Unis.

L’argent rĂ©coltĂ© par les ventes de l’EP est reversĂ© au National Marrow Donor Program et Ă  la Marrow Foundation to Help Asians for Miracle Marrow Marches, qui sont lĂ  pour promouvoir l’enregistrement des minoritĂ©s ethniques en tant que donneurs de moelle osseuse et ainsi pouvoir trouver plus facilement des donneurs en cas de besoin.

Les fonds dĂ©gagĂ©s par son album Wildflower sont reversĂ©s au Programme alimentaire mondial au mĂȘme titre que le concert donnĂ© au quartier gĂ©nĂ©ral des Nations unies Ă  New York, le .

Discographie

Comme leader

  • A Drop of Water (Passport Records, 1987)
  • Under Northern Lights (MCA Records, 1989)
  • No Borders (MCA, 1990)
  • Night Waltz (Sin-Drome, 1991)
  • Cherry Blossom (White Cat, 1992)
  • Doll (White Cat, 1994)
  • Sapphire (White Cat, 1995)
  • Dream Walk (Countdown, 1996)
  • A Gift of Hope (Unity, 1997)
  • Full Moon and the Shrine (Countdown, 1998)
  • Keiko Matsui Live (Countdown, 1999)
  • Whisper from the Mirror (Countdown, 2000)
  • Hidamari no Ki (2000) soundtrack (Planet Joy 2002)
  • Deep Blue (Narada Productions, 2001)
  • A Gift of Life (Narada, 2001)
  • The Ring (Narada, 2002)
  • Live in Tokyo (Columbia Records, 2002)
  • The Piano (Narada, 2003)
  • White Owl (Narada, 2003)
  • Wildflower (Narada, 2004)
  • Walls of Akendora (Narada, 2005)
  • Moyo (Heart & Soul) (Shout! Factory, 2007)
  • The Road... (Shanachie Records|Shanachie, 2011)[4]
  • Altair & Vega with Bob James (Entertainment One, 2011)
  • Soul Quest (Shanachie, 2013)[5]
  • Journey to the Heart (Shanachie, 2016)

Au sein du groupe Cosmos

  • Hyoryu (EMI Music Japan, 1980)
  • Session III (Yamaha R&D Studio, 1981)
  • Can Can Can! (Pony Canyon, 1982)
  • Bourbonsuite (Pony Canyon, 1982)
  • Musitopia (Pony Canyon, 1983)
  • Musou Toshi Pony Canyon, 1984)
  • Lensman (soundtrack) (Pony Canyon, 1984)
  • Session V (Yamaha R&D Studio, 1985)

Liens externes

Notes et références

  1. John Bush, « Keiko Matsui », sur AllMusic (consulté le )
  2. « Archived copy » (version du 16 janvier 2006 sur Internet Archive)
  3. « Archived copy » (version du 18 décembre 2005 sur Internet Archive)
  4. (en) Brian Soergel, « Keiko Matsui: The Road », sur JazzTimes, (consulté le )
  5. (en) Mike Joyce, « Keiko Matsui album review: Soul Quest », sur The Washington Post, (consulté le )
Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplĂ©mentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimĂ©dias.