Katharine Viner
Katharine Viner, née le , est une journaliste et dramaturge britannique. Entrée au Guardian en 1997, elle en est la rédactrice en chef depuis 2015.
RĂ©dactrice en chef The Guardian | |
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depuis | |
Naissance | |
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Nom de naissance |
Katharine Sophie Viner |
Nationalité | |
Formation |
Pembroke College Ripon Grammar School (en) |
Activités |
A travaillé pour |
The Guardian (depuis ) |
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Biographie
Jeunesse et formation
Katharine Viner grandit dans le Yorkshire du Nord. Fille d'un couple d'enseignants, elle est scolarisée à la Ripon Grammar School, puis fait des études d'anglais au Pembroke College de l'université d'Oxford[1] - [2]. En 1992, elle remporte un concours lui permettant de participer durant deux semaines à l'élaboration de la rubrique féminine du quotidien londonien The Guardian. L'expérience la convainc de se consacrer au journalisme[2].
The Guardian
Viner est recrutée par l'édition britannique du magazine féminin Cosmopolitan. Durant trois ans, elle parcourt le monde afin de rédiger des articles de fond (features) pour The Sunday Times[2]. Elle rejoint le Guardian en 1997[1]. Viner écrit dans la rubrique féminine du journal avant de diriger le supplément du week-end dÚs l'année suivante. Elle est ensuite nommée features editor. De 2008 à 2012, elle est l'adjointe du rédacteur en chef du journal, Alan Rusbridger, en poste depuis 1995[3].
En 2013, Viner s'Ă©tablit en Australie pour superviser le lancement de la nouvelle Ă©dition numĂ©rique du Guardian. L'annĂ©e suivante, elle se rend aux Ătats-Unis pour diriger l'Ă©dition en ligne du journal britannique Ă destination du lectorat amĂ©ricain. En 2015, lorsque le quotidien doit trouver un successeur Ă Alan Rusbridger, un vote consultatif est organisĂ© au sein de la rĂ©daction. Viner l'emporte avec 53 % des voix. Elle est nommĂ©e rĂ©dactrice en chef du Guardian par Scott Trust Limited (en). PremiĂšre femme Ă diriger le journal fondĂ© en 1821, elle doit prendre ses fonctions au cours de l'Ă©tĂ©[3] - [4].
Le , Viner Ă©nonce une thĂ©orie qui sera longuement commentĂ©e par la suite : « Ă lâheure du numĂ©rique, il nâa jamais Ă©tĂ© aussi facile de publier des informations mensongĂšres qui sont immĂ©diatement reprises et passent pour des vĂ©ritĂ©s. (...) Au lieu de renforcer les liens sociaux, dâinformer ou de cultiver lâidĂ©e quâinformer est un devoir civique et une nĂ©cessitĂ© dĂ©mocratique, ce systĂšme crĂ©e des communautĂ©s clivĂ©es qui diffusent en un clic des mensonges les confortant dans leurs opinions et creusant le fossĂ© avec ceux qui ne les partagent pas »[5]. Cette thĂ©orie participe de l'Ă©volution du concept de « post-vĂ©ritĂ© ».
Autres activités
Avec l'acteur Alan Rickman, Katharine Viner Ă©crit la piĂšce My Name Is Rachel Corrie (en), adaptĂ©e du journal de l'activiste Rachel Corrie. Elle est montĂ©e Ă Londres en 2005, puis jouĂ©e aux Ătats-Unis[3] - [6].
Références
- (en) « Katharine Viner appointed new Guardian editor », BBC News,
- (en) Joe Pompeo, « Guardianâs guardian », Capital New York,
- (en) Ravi Somaiya, Stephen Castle, « Guardian Names Katharine Viner as Editor », The New York Times,
- Philippe Bernard, « Une nouvelle rédactrice en chef au « Guardian » », Le Monde,
- « MĂ©dias. Comment le numĂ©rique a Ă©branlĂ© notre rapport Ă la vĂ©ritĂ© », Courrier international,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) D.D. Guttenplan, « The Changing of âThe Guardianâ », The Nation,
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :