Kamal Chatila
Kamal Chatila (né à Beyrouth en 1944) est un homme politique libanais.
Naissance | |
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Décès |
(à 79 ans) Le Caire |
Nom dans la langue maternelle |
كمال شاتيلا |
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Parti politique | |
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Idéologie | |
Site web |
(ar) kamalchatila.org |
Il commença son action politique en 1963 dans les milieux estudiantins de la faculté de droit et de sciences politiques de l'Université Libanaise. Entre 1963 et 1968, il fut l'un des fondateurs du Congrès National des Étudiants du Liban.
En 1965, il fonde l'Union des Forces du Peuple Travailleur, avec plusieurs autres jeunes militants de la mouvance nassérienne et nationaliste arabe, parmi lesquelles Najah Wakim, qui fut élu en 1972, député de Beyrouth, représentant cette Union.
Avec le déclenchement de la Guerre du Liban en 1975, Kamal Chatila fut membre du comité du dialogue national dirigé par l'ancien Premier ministre Rachid Karamé puis présida entre 1976 et 1980 le Front populaire et National Libanais, partisan d'une solution arabe à la crise.
Dans les années 1980, il devient président du Congrès populaire libanais nouvellement créé. Son opposition aux milices qui contrôlaient Beyrouth-Ouest, notamment celles parrainées par la Syrie, le contraint à l'exil en France en 1984. C'est de là-bas qu'il lance un appel à la grève contre le règne des milices sur Beyrouth. Kamal Chatila aurait refusé à deux reprises le poste de Premier ministre, la première fois en 1976, à la fin du mandat du Président Soleimane Frangié, puis fin 1987, au cours du mandat du Président Amine Gemayel.
L'ancien Premier ministre Salim El-Hoss parvient, en septembre 2000, à obtenir l'autorisation de la Syrie pour son retour à Beyrouth[1]. Depuis, il adopte une position assez proche de la ligne prosyrienne.
Références
- « Retour Kamal Chatila retrouve Beyrouth après 16 ans d'exil », sur L'Orient-Le Jour, (consulté le )