Kaméra
Le Kaméra était l'une des provinces du Gadiaga, l'ancien royaume de Galam, située dans la haute vallée du fleuve Sénégal, entre son affluent la Falémé et le Khasso.
Sa capitale Ă©tait Makhana (ou Maxana, Maxanna).
Ses habitants étaient surtout des Soninkés appartenant au clan royal des Bathily, mais des Peuls et des Mandingues y vivaient également[1].
Histoire
Comme le Goye, le Guidimakha ou le Diombokho, le Kaméra a fait partie du Gadiaga. Il est proche du fort Saint-Joseph de Galam qu'André Brue fonda pour le compte de la Compagnie du Sénégal en 1699[2].
La région a connu des troubles en 1824 et, en 1833, une scission est intervenue entre les deux royaumes ennemis séparés par la Falémé : le Goye et le Kaméra[3].
Notes
- Andrew F. Clark et Lucie Colvin Phillips, Historical Dictionary of Senegal, The Scarecrow Press, Metuchen (N. J.) et Londres, 1994 (2e Ă©d.), p. 175
- Yves-Jean Saint-Martin, Le Sénégal sous le Second Empire, Karthala, 2000, p. 70
- Yves-Jean Saint-Martin, op. cit., p. 69-70
Voir aussi
Bibliographie
: sources utilisées pour la première version de l'article
- (en) Andrew F. Clark et Lucie Colvin Phillips, « Kamera », in Historical Dictionary of Senegal, The Scarecrow Press, Metuchen (N. J.) et Londres, 1994 (2e éd.), p. 175
- (fr) Sékéné Mody Cissoko, Le Khasso face à l'Empire toucouleur et à la France dans le Haut-Sénégal : 1854-1890, L'Harmattan, Paris, 1988, 351 p. (ISBN 2-7384-0133-3) (texte remanié de la 2e d'une thèse de Lettres soutenue à Paris 1 en 1979)
- (fr) Louis Faidherbe, « Le Gadiaga : Guoy et Kaméra », in Notice sur la colonie du Sénégal et sur les pays qui sont en relation avec elle, Arthus Bertrand, Paris, 1859, p. 49-50
- (fr) François Manchuelle, Les diasporas des travailleurs soninké (1848-1960) : migrants volontaires (traduction de Raphaëlle Masseaut), Karthala, Paris, 2004, 348 p. (ISBN 2-84586-535-X)
- (fr) Yves-Jean Saint-Martin, « Le Gadiaga : Goye et Kamera », in Le Sénégal sous le Second Empire, Karthala, 2000, p. 69-70 (ISBN 2865372014)