Julius Grosse
Julius Grosse né Julius Waldemar Grosse le à Erfurt et mort le à Nago-Torbole (Italie), est un écrivain allemand, connu sous son nom de plume : Otfried von der Ilm comme poète et dramaturge. Il était également critique de théâtre et journaliste.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 74 ans) Nago-Torbole |
Nationalité | |
Formation | |
Activités |
A travaillé pour |
---|
Biographie
En 1849, il s’inscrit à l'université Martin-Luther de Halle-Wittenberg où, quoique inscrit à la faculté de droit, il se consacra presque exclusivement aux lettres.
En 1852, il s'installe à Munich où il étudie la peinture à l'Académie des beaux-arts munichoise.
En 1854 il rencontre le poète Paul Heyse. Ensemble, ils lancent le cercle poétique Die Krokodile officiellement le en présence de Felix Dahn qui aurait trouvé le nom des « Crocodiles », peut-être en raison de la parution de poésies sur le thème animalier des crocodiles par les auteurs Emanuel Geibel et Hermann Lingg.
À la même époque, il est critique théâtrale dans le journal munichois Neuen Münchner Zeitung. Il travailla à Leipzig où il accéda au poste de rédacteur en chef du journal Leipziger Illustrirte Zeitung.
À partir de 1869, il partage son temps entre Dresde et Weimar comme secrétaire général de la Fondation Schiller (en).
En 1885, il s'installe de nouveau à Munich. Honoré en tant que conseiller grand-ducal et professeur, il mourut au bord du lac de Garde.
Œuvres
- Romanze, ballade ;
- Gedichte (1857), recueil de poésies ;
- Die Ynglinger (1858), tragédie ;
- Das Mädchen von Capri (1860), poème ;
- Novellen (1862-63), roman ;
- Gundel vom Königssee, idylle en vers (1864) ;
- Vox populi (1867), histoires ;
- Untreu aus Mitleid (1868), nouvelle ;
- Aus bewegten Tagen (1869), recueil de poésies ;
- Eine alte Liebe (1869), Nouvelle ;
- Ein Revolutionär (1869), Nouvelle ;
- Pesach Pardel (1869 od. 70), poème comique ;
- Wider Frankreich (1870), poème ;
- Maria Mancini (1871), nouvelle ;
- Hilpah und Shalum, histoire antédiluvienne (1871) ;
- Der Wasunger Not, chanson épique tragi-comique (1873) ;
- Offene Wunden (1873), nouvelles ;
- Daponte und Mozart (1874) ;
- Die Abenteuer des Kalewiden, contes populaires estoniens (1875) ;
- Neue Erzählungen (1875) ;
- Sophie Monnier (1876), roman ;
- Tiberius (1876), drame ;
- Zweierlei Maß (1878) ;
- Gedichte, Poèmes. Nouvelle sélection. (1882) ;
- Ein bürgerlicher Demetrius (1884) ;
- Der getreue Eckart (1885) ;
- Ein Frauenlos (1888), nouvelle.
Bibliographie
- Adolf Bartels, Julius Grosse, Mitteldeutsche Lebensbilder, 1. Band Lebensbilder des 19. Jahrhunderts, Magdeburg 1926
- Roland Berbig, Julius Grosse. Killy, Walther (Hrsg.): Literatur Lexikon. Autoren und Werke deutscher Sprache. Bertelsmann Lexikon Verlag, Munich 1988
- (de) Fritz Martini, « Grosse, Julius Waldemar », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 7, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 149–150 (original numérisé).
- Steffen Raßloff: Vergessener Dichter. Eine Gedenktafel ehrt Julius Grosse an seinem Geburtshaus in Erfurt. In: Thüringer Allgemeine vom 3. August 2013.
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- Catalogue de la Deutschen Nationalbibliothek