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Julius Eastman

Julius Eastman né le à New York[1] et mort le à Buffalo[2] est un compositeur, pianiste, chanteur et danseur afro-américain du courant minimaliste. Il fait partie des premiers musiciens à associer des éléments de musique pop à la musique minimaliste[3]. Les titres de ses œuvres ont souvent un aspect politiquement provocateur comme Evil Nigger ou Gay Guerrilla. Il meurt dans l'indigence et l'indifférence en 1990, un grand nombre de ses partitions disparues[4]. Ce n'est qu'au court des années 2010 que son travail est redécouvert[5].

Julius Eastman
Naissance
New York
Drapeau des États-Unis États-Unis
Décès
Buffalo
Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Compositeur
Genre musical Musique minimaliste, musique classique

Ĺ’uvres

Compositions

  • 1968 - Piano Pieces I - IV pour piano
  • 1970 - Thruway pour flute, clarinette, trombone, violon, violoncelle, soprano, trio jazz trio, chĹ“ur (soprano, alto, tĂ©nor et basse), instruments Ă©lectroniques
  • 1970 - The Moon's Silent Modulation pour danseurs, chanteurs et orchestre de chambre
  • 1970 - Touch Him When pour piano Ă  quatre mains
  • 1970 - Trumpet pour sept trompettes
  • 1971 - Macle pour chant et instruments Ă©lectroniques
  • 1971 - Comp 1 pour flĂ»te
  • 1972 - Mumbaphilia pour danseurs
  • 1972 - Wood in Time pour huit mĂ©tronomes
  • 1972 - Tripod
  • 1973 - Colors pour bande et quatorze chanteuses
  • 1973 - Stay on It
  • 1973 - 440 pour chant, violon, viole et double basse
  • 1974 - That Boy pour petit ensemble
  • 1974 - Joy Boy pour quatre instruments aigus
  • 1974 - Femenine pour orchestre de chambre
  • 1974 - Masculine pour petit ensemble
  • 1977 -If You're So Smart, Why Aren't You Rich? pour violon, cors, trompettes, trombones, tuba, piano, carillon et basses
  • 1978 - Nigger Faggot pour cloche, percussions et cordes
  • 1974 - Dirty Nigger pour flĂ»tes, saxophones basson, violons et doubles basses
  • 1979 - Evil Nigger pour n'importe quel type d'instruments similaires (couramment quatre pianos)
  • 1980 - Gay Guerilla pour n'importe quel type d'instruments similaires (couramment quatre pianos)
  • 1980 - Crazy Nigger pour n'importe quel type d'instruments similaires (couramment quatre pianos)
  • 1981 -The Holy Presence of Joan d'Arc pour dix violoncelles
  • 1981 - Untitled [Prelude to The Holy Presence of Joan d'Arc] pour chant solo
  • 1983 - His Most Qualityless Majesty pour chant et piano
  • 1984 - Hail Mary pour chant et piano
  • 1983 - Buddha
  • 1986 - Piano 2 pour piano
  • 1989 - Our Father pour deux chanteurs

Discographie

  • 1980 Crazy Nigger[8]
  • 1979 Evil Nigger - Gay Guerilla[9] chez Editions Blume[10]
  • 1974 Joy Boy[11]
  • 2017 - Stay on It interprĂ©tĂ© par Abdu Ali et Horse Lords
  • 1974 Femenine[12] interprĂ©tĂ© par l'ensemble SEM
  • 2014 - Unchained interprĂ©tĂ© par LutosĹ‚awski Piano Duo and Friends
  • 2014 - Piano 2 interprĂ©tĂ© par Joseph Kubera sur Book of Horizons
  • 1973? - Unjust Malaise[13] sorti en 2005

Participation à des enregistrements publiés

  • 1987 - Peter Maxwell Davies. Miss Donnithorne's Maggot; Eight Songs for a Mad King, (Julius Eastman, bariton.)
  • 1983 - Monk, Meredith. Turtle Dreams (Julius Eastman Ă  l'orgue)
  • 1982 - Dinosaur L. 24→24 Music (Julius Eastman claviers et chant)
  • 1981 - Meredith Monk. Dolmen Music (Julius Eastman, percussion et chant)
  • 1972 - Barbara Kolb, et Richard Moryl. New York: Desto. (Julius Eastman, narrateur de la face A)

discographie compositeur

  • 2021 Femenine[14] par Wild Up
  • 2019 Femenine[15] par Apartment House.
  • 2019 Femenine[16] par AUM grand ensemble et Ensemble 0 chez Sub Rosa
  • 2019 Three Extendended Pieces fo Four Pianos[17] par Melaine Dalibert, Stephane Ginsburgh, Nicols Horvath, Wilhem Latchoumia chez Sub Rosa

Liens externes

Références

  1. (en) Hilton Als, « The Genius and the Tragedy of Julius Eastman », The New Yorker, 22 janvier 2018.
  2. (en) Andrew Male, « Julius Eastman: the groundbreaking composer America almost forgot », The Guardian, 14 septembre 2016.
  3. (en) Russell Platt, « Bad Boys Â», The New Yorker, 26 aoĂ»t 2013.
  4. (en) Zachary Woolfe, « A Long-Lost Composer Is Raised From the Dead Â», The New York Times, 29 janvier 2018.
  5. Guillaume Scheunders, « 28 ans après sa mort, la musique de Julius Eastman sera publiĂ©e Â», Le Vif/L'Express, 22 fĂ©vrier 2018.
  6. « Stay On It, by Julius Eastman », sur Julius Eastman (consulté le )
  7. « The Nigger Series (Special Edition), by Julius Eastman », sur Blume (consulté le )
  8. « Crazy Nigger, by Julius Eastman », sur Blume (consulté le )
  9. « Evil Nigger / Gay Guerrilla, by Julius Eastman », sur Blume (consulté le )
  10. « BLUME | www.editionsblume.com », sur www.editionsblume.com (consulté le )
  11. « Joy Boy, by Julius Eastman », sur frozen reeds (consulté le )
  12. « Femenine, by Julius Eastman », sur frozen reeds (consulté le )
  13. « Julius Eastman: Unjust Malaise, by Julius Eastman », sur New World Records (consulté le )
  14. « Julius Eastman Vol. 1: Femenine, by Wild Up », sur Wild Up (consulté le )
  15. « Femenine, by Julius Eastman », sur Another Timbre (consulté le )
  16. « Femenine (pt 1), by Julius Eastman », sur ensemble 0 (consulté le )
  17. « Three Extended Pieces For Four Pianos, by Julius Eastman », sur Sub Rosa Label (consulté le )
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