Julie Moss
Julie Moss, née le , est une triathlète américaine.
Julie Moss
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Contexte général | |
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Sport | Triathlon |
Biographie | |
Nationalité sportive | États-Unis |
Nationalité | États-Unis |
Naissance | |
Lieu de naissance | ( États-Unis) |
Sa mésaventure de fin de course, lors de l'Ironman d'Hawaï en 1982 fut diffusée dans le monde entier, par la chaîne ABC. Cet exploit involontaire participe à la popularisation mondiale de la compétition et devient une sources d'inspiration, tant des futurs compétiteurs que de la marque Ironman, qui adopte pour devise : « Tout est possible » « Anything is possible ».
Biographie
Image externe | |
Julie Moss rampant vers l'arrivée | |
Julie Moss est étudiante, lorsqu'elle participe à l’édition de l'Ironman d'Hawaï en février 1982, dans le cadre de recherches sur sa thèse autour de la physiologie du sport. Elle prend rapidement la tête de la course et se maintient avec une confortable avance. À trois kilomètres de l'arrivée, gravement déshydratée et à bout de force, elle cède inexorablement son avance. elle se met à tituber à 400 mètres de l'arrivée et n'arrive plus à se mouvoir en droite ligne. Totalement déshydratée, elle tombe et se relève plusieurs fois et s’écroule complètement à moins de 10 mètres de ligne d'arrivée. L'Américaine Kathleen McCartney la double à cet instant[1]. Julie Moss, dans un état second, ne renonce pas et passe la ligne d'arrivée en rampant, 39 secondes après sa compatriote[2].
La scène et ses effets dramatiques, filmée et diffusée dans le monde entier, font connaitre au public l'existence de cette compétition hors-normes[3].
Julie Moss perd le titre mais inscrit dans l'histoire un des moments les plus emblématiques de la compétition, qui contribue à forger sa devise : « Tout est possible » (« Anything is possible »)[4].
Elle continue par la suite de participer à des triathlons Ironman ou internationaux longue distance comme le triathlon international de Nice. Elle fut mariée avec Mark Allen (multiple vainqueur de l'Ironman d'Hawaï puis du championnat du monde d'Ironman) de 1989 à avril 2002[5] - [6].
En 1994, elle est deuxième personnalité après Dave Scott et la première femme à rentrer dans l'Ironman Hall of Fame[7].
Palmarès
Le tableau présente les résultats les plus significatifs (podium) obtenus sur le circuit national et international de triathlon depuis 1982.
Année | Compétition | Pays | Position | Temps |
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1989 | Ironman Japon | Japon | 9 h 36 min 42 s | |
1987 | Wildflower Triathlon | États-Unis | Timing | |
1986 | Ironman Japon | Japon | 10 h 4 min 53 s | |
Ironman Nouvelle-ZĂ©lande | Nouvelle-ZĂ©lande | |||
1985 | Ironman Japon | Japon | 10 h 4 min 53 s | |
1984 | Triathlon International de Nice | France | 7 h 7 min 1 s | |
Triathlon de Cologne | Allemagne | Timing | ||
1983 | Championnat des États-Unis | États-Unis | 2 h 53 min 28 s | |
1982 | Ironman d'Hawaï - février | États-Unis | 11 h 10 min 9 s | |
Notes et références
- Babbit 2003, p. 34.
- (en) Historian triathlon, « History of Triathlon: 1982 », sur triathlonfacts.com, (consulté le ) sur Archive.is.
- « Julie Moss Hawaï », sur http://www.triclair.com (consulté le ).
- Histoire de l'Ironman. Programme officiel de l'ironman 70.3 Pays d'Aix, France, mai 2014
- (en) « Bio Mark Allen », sur http://www.famousbirthdays.com (consulté le ).
- (en) « Julie Moss – 21 Years and Lot of Living Later », sur http://www.ironman.com (consulté le ).
- (en) « Ironman Looks Back: Hall of Fame Member Julie Moss », sur http://www.ironman.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- (en) Bob Babbit, 25 Years of the Ironman Triathlon World Championship, Meyer et Meyer Sport, coll. « Ironman édition », , 200 p. (ISBN 978-1-84126-100-3).
Liens externes
- (en) Julie Moss
- (en) Kathleen McCartney et Julie Moss
- Ressource relative au sport :