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Juan Bautista Vázquez le Vieux

Juan Bautista Vázquez le Vieux est un sculpteur espagnol de la Renaissance, né à Pelayos, dans la province de Salamanque, en 1510, et mort à Llerena, dans la province de Badajoz, le .

Juan Bautista Vázquez le Vieux
Virgen de las Fiebres
Église de Santa María Magdalena (Séville).
Christ de Burgos.

Biographie

Il est né à Pelayos, mais sa famille s'est déplacée à Ávila quand il était enfant et s'est établie près de la place del Mercado Grande. Il s'est formé dans l'atelier du sculpteur Vasco de la Zarza. On suppose qu'il s'est ensuite rendu en Italie où il aurait appris son style d'une plus grande élégance.

À partir de 1552 il s'est installé à Tolède où il a travaillé jusqu'en 1560 et y exécuté plusieurs œuvres pour la cathédrale, pour l'église d'Almonacid (Guadalajara) et l'église de Santa María la Blanca (Tolède) parmi d'autres.

Il a réalisé en 1556 la statue de l'archange saint Gabriel du Mystère de l'Incarnation représenté sur la porte du bras du transept et de la façade de l'Horloge (fachada del rejol) de la cathédrale de Tolède pour laquelle Nicolás de Vergara le Vieux a sculpté la statue de Notre-Dame du Mystère de l'Incarnation.

En 1560, il réalise le retable et le crucifix de la chapelle de la torre de la cathédrale de Tolède avec Nicolás de Vergara le Vieux.

En 1558, Francisca Blázquez, veuve du sculpteur Isidro de Villoldo (es), est venue le voir à Ávila pour lui demander de terminer la réalisation du retable de la chartreuse de Séville qui était resté inachevé par la mort de son mari.

En 1561 il quitte Tolède et s'installe à Séville pour terminer le retable. Il avait créé à Tolède un atelier avec un ensemble de collaborateurs avec entre autres son frère et le sculpteur Juan de Oviedo le Vieux, Miguel de Adán (es), Gaspar del Águila (es) et Jerónimo Hernández (es).

À Séville, il apparaît alors comme un sculpteur, un fabricant de retables, un peintre, un décorateur, concepteur d'architectures éphémères, et un graveur, montrant dans ses œuvres un naturalisme idéalisé avec une empreinte de maniérisme caractérisé par un allongement des corps et la suavité du michelangelisme romain. Après la mort de Roque Balduque, en 1561, grâce à son atelier, il va contribuer à la création de l'école sévillane de sculpture (en) qui va s'imposer avec Juan Martínez Montañés.

Il travaille sur la deuxième phase du retable du maître-autel de la cathédrale de Séville, dans l'église de Santa Maria à Carmona en 1563, dans l'église de San Mateo à Lucena en 1572, dans l'église de Santa Maria à Medina-Sidonia en 1575, et sculpte la Vierge des fièvres (Virgen de las Fiebres) de l'église de Marie Madeleine de Séville et en 1573 la statue du Christ de Burgos .

Il s'est marié trois fois, d'abord avec Andrea Hernández, sœur de Juan de Oviedo le Vieux, puis Maria Bonilla, fille du peintre sévillan Juan de Zamora, enfin avec Isabel de Valdés.

Son fils, Juan Bautista Vázquez le Jeune (en), a poursuivi son travail.

Œuvres

Œuvres les plus connues

  • Vierge des fièvres (Virgen de las Fiebres) de l'église de Santa María Magdalena de Séville ;
  • Christ de Burgos (1573) de l'église de San Pedro de Séville ;
  • Saintes Juste et Rufine (vers 1598), se trouvant actuellement sur le maître-autel de l'église San José de Séville, mais venant de l'ancien couvent de San Franciscco.

Attribution

  • Très saint Christ d'amour (Santísimo Cristo del Amor), à El Viso del Alcor (province de Séville) qui se trouvait dans l'église de San Martín de Séville, siège de la Confrérie des Douleurs (Hermandad de los Dolores) d' El Viso del Alcor.

Voir aussi

Bibliographie

  • Juan Agustín Ceán Bermúdez, Diccionario histórico de los más ilustres profesores de las Bellas Artes en, tome 5, p. 147-148, Madrid, 1800 (lire en ligne)
  • Jesús Miguel Palomero Páramo, El retablo sevillano del Renacimiento : análisis y evolución (1560-1629), Éxcma, Diputacíon Provincial de Sevilla, 1983 ; p. 528 (ISBN 84-500-8806-2)
  • Jesús Miguel Palomero Páramo, Juan Bautista Vázquez le Vieux y la portada del Colgio de Las Doncellas Nobles de Toledo, p. 467-474, Boletín del Seminario de Estudios de Arte y Arqueología (BSAA), Tomo 49, 1983 (ISSN 0210-9573) (lire en ligne)
  • Antonio Albardonedo Freire, Recuperadas las Santa Justa y Rufina de Juan Bautista Vázquez el Viejo, p. 181-184, Archivo Hispalense: Revista Histórica, Literaria y Artística. no 237, 1995
  • Antonio José Albardonedo Freire, Un humilladero del taller de Juan Bautista Vázquez el Viejo : La Cruz Blanca de Alcalá del Rió (Sevilla), p. 553-563, Laboratorio de Arte no 23, 2011 (ISSN 1130-5762) (lire en ligne)
  • Margarita Mercedes Estella Marcos, Juan Bautista Vázquez el Viejo en Castilla y América, Nicolás de Vergara, su colaborador, Consejo Superior de Investigaciones Científicas, CSIC, Madrid, 1990 (ISBN 84-00-07103-4) (résumé)
  • Fernando Cruz Isidoro, Juan Bautista Vázquez el Viejo y Gaspar Núñez Delgado al servicio del VII duque de Medina Sidonia (1575-1576), p. 280-287, Archivo Española de Arte, LXXXV, no 339, juillet- (ISSN 0004-0428) (lire en ligne)
  • Jesús Ángel Porres Benavides, La técnica en Juan Bautista Vázquez el Viejo, thèse de doctorat de l'Universidad de Córdoba (Voir)

Liens externes

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