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Jour de fĂȘte (Tchekhov)

Jour de fĂȘte (Đ˜ĐŒĐ”ĐœĐžĐœŃ‹) est une nouvelle de trente six pages d'Anton Tchekhov. (en russe : Imeniny). Il l'a Ă©crite pendant son sĂ©jour campagnard Ă  Louka.

Jour de fĂȘte
Publication
Auteur Anton Tchekhov
Titre d'origine
russe : Imeniny
Langue Russe
Parution dans
Le Messager du nord no 11

Historique

Jour de fĂȘte est initialement publiĂ©e dans la revue russe Le Messager du nord, numĂ©ro 11, du [1].

Résumé

C’est le jour de la fĂȘte du magistrat Piotr. Il y a un banquet organisĂ© chez lui. Sa femme Olga, enceinte de sept mois, profite d’une pause entre les plats pour s’isoler dans le jardin.
Elle n’en peut plus, le corset qu’elle a mis pour dissimuler sa grossesse la fait souffrir, le service qui traine en longueur, les tensions Ă  table Ă  cause des opinions politiques de Piotr, l’arrogance de Piotr envers les invitĂ©s, la chaleur... Ici, au fond du jardin, elle se sent dĂ©tendue, mais deux voix approchent.
C’est Piotr avec Liouba Schoeller, une ravissante jeune fille de dix-sept ans. Olga se cache pour espionner son mari. Rien d’inquiĂ©tant, sinon la lassitude d’un homme rongĂ© d’inquiĂ©tude du fait qu’on lui intente un procĂšs, et qui essaie de faire bonne figure devant tous, y compris sa femme, ce qui exaspĂšre Olga.

Olga rejoint le banquet. Il est dix huit heures. Nous sommes Ă  la moitiĂ© des festivitĂ©s : on a commencĂ© Ă  la mi-journĂ©e, et les derniers invitĂ©s partiront vers minuit. Il faut tenir, se faire voir des invitĂ©s, faire une remarque Ă  tel jeune homme, applaudir quand tel autre joue au piano, organiser le thĂ©, et le tour en barque. C’est de plus en plus difficile pour elle de faire semblant.

VoilĂ  minuit, elle va se coucher. Piotr la rejoint. Elle lui fait une scĂšne et lui jette Ă  la figure : « tu me hais parce que je suis plus riche que toi », parole qu’elle regrette immĂ©diatement quand elle voit Piotr dĂ©semparĂ©. Elle sent des contractions, elle va accoucher. Deux docteurs arrivent. Cela se passe mal, l’enfant est mort. Piotr est dĂ©semparĂ© ; Olga, indiffĂ©rente.

Extraits

  • Olga en regardant Piotr : « Que lui dire ? songea-t-elle. Je vais lui dire que le mensonge est comme une forĂȘt, plus on s’y enfonce, plus il est difficile d’en sortir. »
  • « Olga parlait sans arrĂȘt. Elle savait d’expĂ©rience que, lorsqu’on a Ă  s’occuper d’invitĂ©s, il est bien plus facile et commode de parler que d’écouter. »
  • « Personne ne comprenait que toutes ces petites choses Ă©tait un martyr pour la maĂźtresse de maison. D’ailleurs il eĂ»t Ă©tĂ© difficile de comprendre car elle ne cessait de sourire d’un air affable et de dire des riens.»

Notes et références

  1. Voir Dictionnaire Tchekhov, Page137, Françoise Darnal-LesnĂ©, Édition L'Harmattan, 2010, (ISBN 978 2 296 11343 5)

Édition française

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