Joseph Chatellier
Joseph, Jean Chatellier (né le à Aimargues et mort le dans la même ville) est un militant anarchiste puis communiste et homme politique français.
Maire d'Aimargues | |
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Albert Fontanieu (d) | |
Membre (d) Comité local de libération d'Aimargues (d) | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
Joseph Jean Chatellier |
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Fratrie |
Parti politique |
Union anarchiste app. PCF |
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Biographie
Militant anarchiste, il appartient dès les années 1920 avec ses frères au groupe anarchiste d'Aimargues qui se réunissait à la Maison du peuple et comptait une quarantaine de membres. Il est également militant à l'Union anarchiste[1] et à l’union locale d’Aimargues de la CGTSR.
Au printemps 1936 à une grève des ouvriers agricoles de la région, qui se solde par une victoire.
Le , en compagnie des frères Rogati, de Joseph et Vaillant Deschamps, de Marcellin et d'Alphonse Mari, il manifeste contre un rassemblement de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) à Aimargues. La rencontre tourne à l'affrontement et plusieurs militants sont condamnés en juin par le tribunal correctionnel de Nîmes à des peines de prison.
Arrêté par le régime de Vichy pendant la guerre avec les frères Deschamps, Georges Louche, Marcellin Mari et Paul Perrier, il est interné comme détenu politique au camp de Chibron.
À la fin de la guerre, il est membre avec son frère Jean du comité local de Libération, installé le . Aux élections municipales du , à la tête d'une liste communiste, il est élu maire d’Aimargues, succédant ainsi au comité de libération. Il est constamment réélu jusqu’en , date à laquelle le socialiste Albert Fontanieu lui succède. La même année, sur fond de campagne des législatives partielles, voyant s'affronter Gilberte Roca et Jean Poudevigne, il est arrêté pour détournement de fonds, ce qui nuit à l'image de cette première.
Le , il est condamné à cinq ans d'emprisonnement par la Cour d'assises du Gard[2].
C'est sous sa municipalité, de 1947 à 1963, qu'Anaïs Bouïrel est la première femme élue conseillère municipale d'Aimargues[3]. Elle siège sous le nom de son mari, Paul Bouïrel[4].
Références
- Son domicile servait en 1937 de boite aux lettres au groupe de Lunel de l’UA.
- Bernard Jullien, « Une impasse porte désormais le nom d'Anaïs Bouïrel », midilibre.fr.
- « Inauguration de l'impasse Anaïs Bouïrel », Aimargus le journal n° 15, , p. 7.
Annexes
Bibliographie
- Michel Falguières, Jean Jourdan, dit Chocho : libertaire d'Aimargues, de 1908 à 1948, Nîmes, Comédia, , 183 p.
- Jean Parès, Souvenirs de 1934 à 1971, , page 19.