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Joseph Alcock

Joseph Alcock de son vrai nom Joseph François Alcock, né le à Roanne (Loire) et décédé le à Noailly[1], est un homme politique français

Joseph Alcock
Illustration.
Fonctions
Drapeau du Royaume de France Royaume de France
Député de la Loire
–
(11 mois et 8 jours)
LĂ©gislature Ire
Groupe politique Opposition
–
(6 mois et 18 jours)
LĂ©gislature IIe
Groupe politique Opposition modérée
–
(3 ans, 3 mois et 10 jours)
LĂ©gislature Ve
Groupe politique Opposition constitutionnelle
Drapeau de la France République française
Député de la Loire
–
(1 an, 1 mois et 3 jours)
Législature Assemblée nationale constituante
Groupe politique Cavaignac
Président du Conseil général de la Loire
–
(1 an)
Prédécesseur Comte François de Bastard
Successeur Hippolyte Royer
–
(1 an)
Prédécesseur Pierre Désiré Antoine Lachèze
Successeur Étienne Peyret-Lallier
–
(1 an)
Prédécesseur Jean-Joseph d'Assier
Successeur Victor Dugas
Biographie
Nom de naissance Joseph François Alcock
Date de naissance
Lieu de naissance Roanne (Loire)
Date de décès
Lieu de décès Noailly (Loire)
Nationalité Française

Biographie[2]

Il Ă©tait fils de Joseph Alcock, d'origine anglaise, et de Louise Pernety.

Il dĂ©buta dans la magistrature en 1813 comme juge auditeur au tribunal de Roanne. Substitut en 1816, puis juge d'instruction en 1820, il fut envoyĂ© Ă  la Chambre peu de jours avant la RĂ©volution de juillet 1830, aux Ă©lections du , par le 2e collège Ă©lectoral de la Loire (Roanne), avec 146 voix sur 297 inscrits et 281 votants : le gĂ©nĂ©ral de Champagny en obtint 130. Il assista comme dĂ©putĂ© Ă  l'installation du gouvernement nouveau, dont il se dĂ©clara le partisan, et qui le nomma, le , prĂ©sident du tribunal civil de Roanne. 

RĂ©Ă©lu dĂ©putĂ© en , puis le 5 juillet 1831, Ă  Roanne, sans concurrent, par 189 voix sur 324 inscrits et 199 votants, il abandonna bientĂ´t les bancs de la majoritĂ© ministĂ©rielle pour l'opposition modĂ©rĂ©e, avec Dupont de l'Eure, Mauguin, etc. MĂ©content de la marche suivie par le ministère, il donna sa dĂ©mission de dĂ©putĂ© en 1832, et fut remplacĂ© par M. Baude, alors dans l'opposition, et qui devint, par la suite, ministĂ©riel ardent. 

Conseiller à la cour de Lyon, du , il se présenta de nouveau, le 2 mars 1839, comme candidat constitutionnel, aux suffrages des électeurs de Roanne, après l'évolution politique de M. Baude, et l'emporta sur le député sortant. Il soutint alors les intérêts de sa circonscription dans une brochure intitulée : Projet d'une grande Ligne centrale de Chemin de fer par la vallée de la Loire

La Chambre ayant été dissoute en 1842, Alcock fut battu aux élections générales de juillet, avec 19 voix seulement sur 432 inscrits et 195 votants, par M. Baude avec 163 suffrages. Chef de l'opposition libérale dans le département de la Loire et à Lyon, Alcock prit une grande part au mouvement réformiste dans la région lyonnaise, et présida le célèbre banquet de Lyon, auquel assistèrent seize cents convives. Le discours qu'il prononça en cette circonstance eut un grand retentissement.

La RĂ©volution de fĂ©vrier 1848 Ă©leva Alcock au poste de procureur gĂ©nĂ©ral près la cour d'appel de Lyon ; le mois d'après, le dĂ©partement de la Loire l'envoya, le 1er sur 11, par 86,336 voix, siĂ©ger Ă  l'AssemblĂ©e constituante. Il s'Ă©lève contre la reconnaissance du droit du travail, qu'il dĂ©crit comme une « loi de haine, de colère, d'envie et de vengeance »[3]. Membre du comitĂ© de lĂ©gislation, il approuva la politique du gĂ©nĂ©ral Cavaignac, puis se rallia, après l'Ă©lection du , Ă  celle de Louis-NapolĂ©on. Il adopta, dans son ensemble, la Constitution rĂ©publicaine de 1848, mais son vote fut acquis Ă  presque toutes les propositions de la droite : Il se prononça : 

À l'expiration de son mandat, il accepta du Prince-président, , le poste de conseiller à la Cour de cassation, où il siégea pendant quatorze ans. Il était décoré de la Légion d'honneur (chevalier) depuis le , et avait appartenu au Conseil général de la Loire qu'il présida assez longtemps.

Ĺ’uvre

  • Projet d'une grande Ligne centrale de Chemin de fer par la vallĂ©e de la Loire, Imprimerie de Bourgogne et Martinet, , 54 p. (lire en ligne)

Mandats et fonctions

Mandats parlementaires

  • - : DĂ©putĂ© de la Loire
  • - : DĂ©putĂ© de la Loire
  • - : DĂ©putĂ© de la Loire
  • - : DĂ©putĂ© de la Loire

Mandat local

  • 1840 - 1841 : PrĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Loire
  • 1843 - 1844 : PrĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Loire
  • 1846 - 1847 : PrĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral de la Loire

DĂ©coration

DĂ©coration officielle

Sources

Références

Liens externes

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