Johann Christoph Sturm
Johann Christoph Sturm, né le à Hilpoltstein en duché de Palatinat-Neubourg, mort le à Altdorf, est un astronome[1] et mathématicien allemand.
Naissance | |
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Décès |
(à 68 ans) Altdorf bei Nürnberg |
Pseudonymes |
Alethophilus von Uranien, von Uranien Alethophilus, von Uranien Aletophilus |
Formation |
École latine de Weissenburg (d) Université Friedrich-Schiller d'Iéna |
Activités |
A travaillé pour | |
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Directeurs de thèse |
Erhard Weigel, Johannes de Raey (en) |
Biographie
Johann Christoph Sturm est le fils de Johann Eucharius Sturm et de Gertraud Bock. À partir de 1646, il étudie à l'école latine de Weissenburg, en Saint-Empire. En 1653, il est l'élève du théologien Daniel Wülfer, professeur de logique, de métaphysique et de physique à Nuremberg. Entre 1656 et 1662, il étudie les mathématiques, la physique et la théologie à Iéna et à Leyde. Par la suite, Sturm enseigne brièvement à Nuremberg, puis, en 1664, il est nommé pasteur à Deiningen (près de Nördlingen). En 1669, il devient professeur de mathématiques et de physique à l'université d'Altdorf, où il demeure jusqu'à sa mort. Nommé plusieurs fois doyen de la faculté de philosophie, il se marie trois fois et neuf enfants lui survivront. Il meurt en à la suite d'un accident cardiaque.
Sturm est l’un des premiers cartésiens allemands. Philosophiquement proche de l'occasionnalisme, en physique il tente de le concilier avec la tradition aristotélicienne[2]. Il est considéré comme un des fondateurs de la philosophie éclectique à l'aube du siècle des Lumières. Le De ipsa natura de Leibniz (1698) présente ses thèses et leur critique[2].
Travaux
- (la) Aristoteles Mathematicus, 1660 (Aristote mathématicien)
- (la) Universalia euclidea, La Haye, 1661 (les universaux euclidiens)
- (de) Des unvergleichlichen Archimedis Sand-Rechnung, Nürnberg, 1667
- (la) De Terrae-Motibus, 1670 (Ã propos des tremblements de terre)
- (la) Collegium Experimentale, Sive Curiosum, 1re partie, 1676
- (de) Sonnenuhrkunde, 1681 (un manuel sur les cadrans solaires)
- (de) Die große Konjunktion, 1683 (La grande conjonction)
- (la) Collegium Experimentale, Sive Curiosum, 2e partie, 1685
- (la) Physica electiva sive hypothetica, vol. 1 (1697) et 2 (1698)
- (la) Philosophia eclectica, 1698
- (la) Mathesis juvenilis, 1699/1701 (un manuel de mathématiques pour la jeunesse)
Bibliographie
- (de) Volker Herrmann et Kai Thomas Platz, Johann Christoph Sturm 1633-1703. Schriftenreihe Museum Schwarzes Ross 3, Verlag Dr. Faustus, 2003, (ISBN 3933474264).
- (de) Michael Albrecht, Eklektik: Eine Begriffsgeschichte mit Hinweisen auf die Philosophie- und Wissenschaftsgeschichte (Quaestiones), frommann-holzboog, 1994, (ISBN 3772816290), p. 309-357.
Référence
- Excerpta ex literis, Acta Eruditorum, Leipzig, (lire en ligne), p. 65
- Leibniz De la nature en elle-même, ou de la Force inhérente aux choses créées et de leurs actions, pour servir de confirmation et d éclaircissement à la Dynamique de l auteur, traduit du latin par Paul Schrecker, Vrin, 2001, p. 193 (aperçu en ligne).
Voir aussi
- Praelectiones academicae (1722) et Mathesis enucleata (1695) sur le site du SCD de l'université de Strasbourg
- Ressources relatives à la recherche :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :