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Jerusalem (Nouvelle-ZĂ©lande)

Jerusalem, qui est dĂ©nommĂ© ainsi pour la JĂ©rusalem de la Bible (ou Hiruhāramaen langage Māori, est une localitĂ© de l’Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

Jerusalem
Jerusalem (Nouvelle-ZĂ©lande)
Vue de la ville de Jerusalem dans l’Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande
Administration
Pays Drapeau de la Nouvelle-ZĂ©lande Nouvelle-ZĂ©lande
Île Île du Nord
RĂ©gion Wanganui
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 39° 20â€Č sud, 175° 02â€Č est
Localisation
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Jerusalem
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Jerusalem

    Situation

    La ville de ‘Jerusalem’ est un village situĂ© Ă  66 km, en remontant le fleuve Wanganui Ă  partir de la ville de Whanganui, dans la partie mĂ©diane du sud de l’Île du Nord de la Nouvelle-ZĂ©lande.

    Histoire

    Initialement appelĂ© ‘Patiarero’, le village de ‘Jerusalem’ Ă©tait, dans les annĂ©es , l’un des plus importants villages situĂ©s sur le trajet du fleuve Wanganui, avec plusieurs centaines de rĂ©sidents, et en particulier des Ngāti Hau (en), provenant de l’iwi des Te Āti Haunui-a-Pāpārangi (en)[1]. Contrairement Ă  d’autres villages situĂ©s le long du fleuve Whanganui, dont les noms avait Ă©tĂ© traduits par le RĂ©vĂ©rend Richard Taylor en 1850, ‘Jerusalem’ est dĂ©nommĂ©e en utilisant la version anglaise de son nom (sans e Ă  la fin)[2]. La ville a grossi Ă  partir de la fusion de plusieurs villages, comprenant ‘Roma’ (Rome) et ‘Peterehama’ (Bethlehem), qui sont fondĂ©s sur les restes de la congrĂ©gation de Taylor, aprĂšs la conversion de la majoritĂ© de ses membres au Catholicisme, quand une mission de l’Église catholique romaine fut construite lĂ  en 1854[1].

    La congrégation de Jerusalem

    Jerusalem Ă©tait un site plutĂŽt isolĂ©, oĂč en , quand Suzanne Aubert (mieux connue comme ‘MĂšre Mary Joseph’), y Ă©tablit la congrĂ©gation des Filles de Notre-Dame de la Compassion. La congrĂ©gation devint un ordre religieux et charitable trĂšs respectĂ©[3] - [4].

    Maison des Enfants Trouvés de Jerusalem

    L’église St Joseph Ă  JĂ©rusalem

    À partir de , le village de Jerusalem accueillit quelques enfants abandonnĂ©s venant de tout autour de la Nouvelle-ZĂ©lande, la majoritĂ© d’entre eux Ă©tant issus de parents non mariĂ©s ou veufs et parfois envoyĂ©s de façon anonyme au convent.

    En , la Fondation nommĂ©e ‘Jerusalem Foundling Home’ fut formellement constituĂ©e[4].

    Les enfants en Ăąge scolaire allaient Ă  l’école du village tenue par les SƓurs de la Compassion, qui s’occupaient aussi des enfants du marae local. Incapable d’accĂ©der Ă  la classification comme Ă©cole ‘Industrial school (en)’ (qui aurait permis au ‘Home’ de recevoir des fonds du Gouvernement pour les enfants orphelins, de Ă  les enfants Ă©taient placĂ©s dans l’effectif de l’école Industrielle de Nelson et de Upper Hutt, mais restaient vivre au convent.

    À partir de 1885, le village de JĂ©rusalem commença Ă  accueillir des nouveau-nĂ©s. Ceci correspondait Ă  la pĂ©riode oĂč s’est dĂ©veloppĂ©e la publicitĂ© Ă©tendue et la condamnation du principe du 'baby farming (en)’, en particulier dans le cas de Minnie. Suzanne Aubert comme leader de la Fondation de "Jerusalem Foundling Home", malgrĂ© la loi et contre l’opinion populaire de cette Ă©poque, croyait fermement que l’anonymisation des parents Ă©tait essentielle pour assurer la sĂ©curitĂ© tant d’eux-mĂȘmes que des enfants. Le registre des enfants pris en charge au niveau du ‘Home’, ne devait donc pas faire Ă©tat des noms des parents, Bien qu'Aubert elle-mĂȘme tienne un registre privĂ© avec les informations sur les parents, au cas oĂč ceux-ci souhaiteraient plus tard reprendre contact avec leurs enfants. Toutefois, cela rendait Ă  cette Ă©poque lĂ , la Maison d’accueil inĂ©ligible pour les fonds d’État, du fait de l’ignorance de la loi, qui exigeait la tenue du registre de la liste des noms des parents et qui soumettait ces organismes au contrĂŽle du gouvernement.

    Par ailleurs, en 1898, une enquĂȘte fut mise en place aprĂšs le dĂ©cĂšs de 7 enfants dans le Home, avec des mĂ©decins, qui Ă  cette Ă©poque, conclurent que les morts Ă©taient dues, soit Ă  la grippe, soit au lait de vache mal stĂ©rilisĂ©. Mais durant l’enquĂȘte, le Home fut l’objet de critiques concernant le secret envers l’inspection du Gouvernement[4].

    Devenir

    Un couvent constitue les restes des biens de la mission, de mĂȘme que l’église, qui a remplacĂ© le bĂątiment initial dĂ©truit par le feu en , mais les sƓurs de la Compassion le tiennent toujours.

    Le poĂšte nĂ©o-zĂ©landais James K. Baxter et de nombreux autres adhĂ©rents, formĂšrent la ‘communautĂ© de Jerusalem’ en , qui fut dissoute en aprĂšs la mort de Baxter, alors Baxter est enterrĂ© lĂ [2].

    Voir aussi

    Liste des villes de Nouvelle-ZĂ©lande

    Notes et références

    1. A. Walton, « Settlement Patterns in the Whanganui River Valley, 1839–1864 », New Zealand Journal of Archaeology, vol. 16,‎ , p. 123–168 (lire en ligne)
    2. (en) Diana Beaglehole, « Whanganui places: River Settlements », sur Te Ara Encyclopedia of New Zealand, (consulté le )
    3. « Jerusalem (Hihuharama) | NZETC », sur nzetc.victoria.ac.nz (consulté le )
    4. Jessie Munro, The Story of Suzanne Aubert, Bridget Williams Books, , 464 p. (ISBN 978-1-877242-42-7, lire en ligne)

    Liens Externes

    Ressource relative à la géographie :
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