Jean Sauvage (chancelier)
Jean Sauvage, Chevalier, seigneur d'Escaubeeck et Bierbeeck (1455 - ) fut le dernier chancelier de Flandres et de Bourgogne sous Charles Quint. Il était aussi connu sous les noms de Jean Le Sauvage, Jean de Sauvage ou Ioannes Sylvagius .
Chancelier de Flandres et de Bourgogne | |
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Chancelier de Brabant | |
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Président Conseil de Flandre | |
à partir de | |
Chancelier Couronne de Castille |
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Ioannes Sylvagius |
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Propriétaire de | |
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Personnes liées |
Biographie
Jean Sauvage est né à Lille en janvier ou février 1455 de Jean Sauvage (père) et d'Antoinette D'Oignies de Ligny[1]. Il étudie le droit à l'Université de Louvain et obtient sa licence en 1478. En 1480, il devient commis aux finances et en 1489, il entre au Conseil de Flandre. En 1490, il est nommé membre du conseil de Flandre et en devient le président en 1497. Il devient chancelier du Brabant en 1509. Son accession à la chancellerie se fait avec le soutien de Guillaume de Croÿ. En 1515 Sauvage est fait Grand Chancelier de Bourgogne et en 1517 il devient Chancelier de l'ensemble des possessions de l'empereur Charles.
Au cours de sa carrière, Sauvage a rempli diverses missions diplomatiques. Il a négocié avec l'Angleterre l' Intercursus Malus de 1506 et son renouvellement en 1516. La même année, il a également aidé à négocier la paix de Noyon avec la France et le traité de Bruxelles entre le roi François Ier de France et l'empereur Maximilien Ier. Son plus grand succès est le traité de Cambrai (1517) , une alliance de Charles Ier d'Espagne avec François Ier et l'empereur Maximilien.
Il semble fortement que Sauvage partageait les valeurs d'humanistes chrétiens tels que Thomas More et Pieter Gillis . Il est notamment très lié avec Érasme dont il tente de lui obtenir des faveurs de la part de ses maîtres[2].
Sauvage meurt à Saragosse le 7 juin 1518. Il est inhumé à église Saint-Michel de Bruxelles[3]. Il laisse plusieurs filles. Il avait épousé Jacqueline de Boulogne.
Bibliographie
- Harold Livermore. A History of Spain. New York: Grove Press, 1958. p. 208.
- Peter G. Bietenholz et Thomas Brian Deutscher. Les contemporains de Erasmus: Une biographie Registre de la Renasaince et de la Réforme. Toronto: University of Toronto Press, 2003. p. 325-326.
Liens externes
- Ressource relative à la littérature :
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
Notes et références
- Frédéric Auguste Ferdinand Thomas de Reiffenberg, Histoire de l'Ordre de la Toison d'Or, depuis son institution jusqu'à la cessation des chapitres généraux ; tirée des archives mêmes de cet ordre et des écrivains qui en ont traité, Fonderie et impr. normales, (lire en ligne)
- Jean-Pierre Duteil, Érasme, Editions Ellipses, (ISBN 978-2-340-07141-4, lire en ligne)
- Jean-Baptiste Le Carpentier, Histoire généalogique des Païs-Bas, ou histoire de Cambray, et du Cambresis, contenant ce qui s'y est passé sous les empereurs, et les rois de France et d'Espagne; enrichie des généalogies, éloges, et armes des comtes, ... Le tout divisé en IV part, (lire en ligne)
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