Jean Pupat
Jean Pupat, né le à Saint-Paul-en-Jarez (Loire) et mort le à Civens (Loire), est un homme politique français.
Jean Pupat | |
Fonctions | |
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Député de la Loire | |
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Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Paul-en-Jarez (Loire) |
Date de décès | |
Lieu de décès | Civens (Loire) |
Nationalité | Française |
Biographie
Né le à Saint-Paul-en-Jarez, dans une famille de céréaliers, Jean Pupat est diplômé de l'Institut agricole de Beauvais au lendemain de la Première Guerre mondiale. Il retourne alors dans sa région du Pilat où il reprend l'exploitation familiale et s'installe comme expert agricole et foncier. Très investi dès les années 1920 dans la vie rurale et paysanne, Jean Pupat est le président fondateur de la Coopérative agricole des blés et d'approvisionnement de la Loire et vice-président de la Fédération des syndicats d'exploitants agricoles. Cet investissement tous azimuts lui vaudra après la guerre d'être fait chevalier de l'ordre du Mérite agricole. Il est également élu conseiller municipal de Civens aux élections du , fonctions qu'il occupe jusqu'à la guerre durant laquelle il reste des plus discrets. Il est confirmé dans son mandat local à la Libération et élu maire de cette même commune en . Il le demeure jusqu'à sa mort en .
Jean Pupat se porte candidat à la députation dans la Loire en à la tête d'une liste paysanne présentée par le "rassemblement des groupes républicains et indépendants français" uniquement constituée de cultivateurs. Il est l'un des huit élus de ce département. Il est appelé à siéger aux commissions des affaires étrangères (1951,1953) et du suffrage universel, des lois constitutionnelles, du règlement et des pétitions (1951). Il est en outre nommé en membre suppléant pour représenter la France à l'Assemblée consultative prévue par le statut du Conseil de l'Europe. D'emblée, Jean Pupat se révèle un parlementaire extrêmement actif. L'organisation d'élections législatives anticipées le renvoie Jean Pupat devant les urnes. À la tête d'une liste paysanne, il sollicite de nouveau les voix de ses électeurs mais perd son siège. Absent du scrutin de , il est toutefois reconduit à la mairie de Civens mais meurt brutalement quelques mois après, dans sa commune, à l'âge de cinquante-huit ans.