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Jean Labouderie

L’abbé Jean Labouderie (né le [1] à Chalinargues, mort le ) ou Johan Labodaria en occitan, est un orientaliste et un écrivain de langue occitane originaire d'Auvergne.

Jean Labouderie
Alias
Johan Labodaria
Naissance
Chalinargues, Drapeau du royaume de France Royaume de France
Décès
Activité principale
Auteur
Langue d’écriture Occitan et Français
Genres
Essai, traduction

Ĺ’uvres principales

  • Le Christianisme de Montaigne (1819)
  • Le Livre de Ruth traduction occitane

Il a publié dans de nombreux dialectes occitans, qui vont de l'auvergnat jusqu'au limousin des Charentes en passant par le languedocien et sa variante aurillacoise.

Parcours littéraire

Il est l’auteur de la traduction en occitan de plusieurs livres de la Bible, en particulier du Livre de Ruth et de la Parabole de l'enfant prodigue. Pour ce dernier texte, il donne plusieurs versions. La plus importante Ă©tant La parabòla de l’enfant prodigue en orlhaguĂ©s, c'est-Ă -dire dans « l’idiome de la paroisse de Chalinargues » en Aurillacois[2]. Il en a aussi fait d'autres traductions dans les parlers occitans de Saint-Amant-Tallende, et en dialectes occitans auvergnat et limousin des dĂ©partements de la Charente, Haute-Vienne, Puy-de-DĂ´me et Cantal. Cette dernière version Ă©tant synoptique, pour permettre des comparaisons[3].

Il était prédicateur en titre de Notre-Dame de Paris, membre résident de la Société des antiquaires de France (de 1823 à 1840) et de l’Académie de Rouen avec Pierre Fontanier.

Biographie

Il fut successivement prêtre assermenté sous la Révolution, vicaire à Langeac au début du Concordat, étudiant à Paris à partir de 1804, vicaire bibliophile et érudit à Notre-Dame de Paris à partir de 1811, abbé philosophe et gallican sous la Restauration, où ce n'était plus de mode, infirme des suites d’une crise d'apoplexie à partir de 1838[3].

À la fin de sa vie, il fut vicaire général d’Avignon et chanoine de Saint-Flour.

Son appartenance Ă  la Rose-Croix explique peut-ĂŞtre sa fascination pour les langues orientales anciennes, dans lesquelles il croit voir une source de la langue occitane[3].

Ĺ’uvres

  • Lettre de S. Vincent de Paul au cardinal de La Rochefoucauld, sur l’état de dĂ©pravation de l’abbaye de Longchamps. En latin, avec la traduction française et des notes, par J. L.
  • Christianisme de Montaigne, ou PensĂ©es de ce grand homme sur la religion. PrĂ©cĂ©dĂ© de la prĂ©face de la ThĂ©ologie naturelle de Raymond de Sebonde et suivi de la lettre de Montaigne sur la mort de La BoĂ©tie, 1819 (rĂ©Ă©dition en 2009)
  • Robinson CrusoĂ©, traduction en espagnol, Madrid, 1850.
  • Discours prononcĂ© Ă  Notre-Dame le pour le baptĂŞme de Joseph-Marie-Louis-Jean Wolf, juif converti, 1818, Paris, 19 p.
  • PanĂ©gyrique De Saint Louis, Roi De France, PrononcĂ© Le 25 aout 1824, Paris, 1824, 63 p.
  • Lettres de M. (Jean-Didier) de Saint-Martin Ă©vĂŞque de Caradre, vicaire apostolique du Su-Tchuein (1773-1781), Ă  Ses Père Et Mère Et Ă  Son Frère, Religieux BĂ©nĂ©dictin, Paris, 1821, 525 p
  • Lettres inĂ©dites de M. de FĂ©nelon, archevĂŞque de Cambrai, extraites des archives de Rome, 1823

Notes et références

Voir aussi

Liens externes

Ĺ’uvres consultables en ligne
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