Jean Jacques Laveran
Jean Jacques Laveran, né le à Carbonne (Haute-Garonne), mort le à Carbonne (Haute-Garonne), est un militaire français de la Révolution et de l’Empire.
Jean Jacques Laveran | ||
Naissance | Carbonne (Haute-Garonne) |
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Décès | (à 67 ans) Carbonne (Haute-Garonne) |
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Origine | France | |
Arme | Cavalerie | |
Grade | Colonel | |
Années de service | 1774 – 1805 | |
Distinctions | Officier de la Légion d’honneur | |
Autres fonctions | Maire de Carbonne. | |
États de service
Il entre en service le , comme soldat au régiment du Dauphin dragons, il y devient brigadier le , fourrier le 11 du même mois, maréchal des logis le , et porte guidon le .
Le , il obtient le grade de sous-lieutenant, et le suivant celui de lieutenant. Il reçoit son brevet de capitaine le , et il fait les campagnes de 1792 à l’an II, aux armées des Ardennes et du Nord. Le , près de Valenciennes, il soutient la retraite de sa division contre un ennemi très supérieur en nombre. Il fournit pendant cette journée plusieurs charges vigoureuses et a un cheval tué sous lui.
Il est nommé chef d’escadron le , et le 18 du même mois il commande le régiment dans une reconnaissance avec le général Boyé. Enveloppé de toutes parts par un corps de 1 000 chevaux, commandé par le général Clairfayt en personne, il soutient pendant trois heures, les efforts réitérés de l’ennemi sans se laisser entamer, et parvient à se faire un passage les armes à la main.
Passé à l’armée de Sambre-et-Meuse, il y sert en l’an III et en l’an IV. Le , près de Nuremberg, un escadron du 7e régiment de dragons et 100 hommes du 7e régiment de cavalerie, sont vigoureusement repoussés par une forte colonne de cavalerie autrichienne. À la tête des trois autres escadrons de son régiment qu’il commande, le commandant Laveran, charge l’ennemi, le culbute, lui prend 15 hommes montés, et délivre les prisonniers qui étaient tombés entre ses mains.
Il est promu chef de brigade le , et de l’an V à l’an IX, il sert aux armées d’Allemagne, d’Angleterre, d’Italie et de réserve. Le , il se trouve au passage du Mincio, lorsque l’infanterie étant repoussée, il charge en fourrageurs à la tête de 100 hommes et arrête l’ennemi, qu’il force même à battre en retraite. Le même jour avec 3 sapeurs, il fait mettre bas les armes à un major autrichien et 32 grenadiers hongrois.
De l’an X à l’an XIII, il est employé à l’armée d’Italie et à l’armée de Naples. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le , et officier de l’ordre le .Quelque temps après, il est désigné par l’Empereur, membre du collège électoral de la Haute-Garonne. Paralysé des deux bras, par suite des fatigues de la guerre, il sollicite et obtient sa mise à la retraite le .
Il est maire de Carbonne de 1807 Ă 1815.
Il meurt le , dans sa ville natale.
Sources
- Ressource relative aux militaires :
- A. Lievyns, Jean Maurice Verdot, Pierre Bégat, Fastes de la Légion-d'honneur, biographie de tous les décorés accompagnée de l'histoire législative et réglementaire de l'ordre, Tome 3, Bureau de l’administration, , 529 p. (lire en ligne), p. 263.
- « Cote LH/1506/5 », base Léonore, ministère français de la Culture
- René Marie Timoléon de Cossé-Brissac, Historique du 7e régiment de dragons, éditeur Leroy, , p. 136.
- Danielle Quintin et Bernard Quintin, Dictionnaires chefs de brigade, colonels et capitaine de vaisseau de Bonaparte, Paris, S.P.M., , 452 p. (ISBN 978-2-901952-91-6, lire en ligne), p. 41-42
- Léon Hennet, Etat militaire de France pour l’année 1793, Siège de la société, Paris, , p. 259.