Jean-Marie Poirot
Jean-Marie Poirot, né le à La Bresse et mort le à Bourg-en-Bresse, est un sauteur à ski français.
Jean-Marie Poirot
| |
Discipline et période | |
---|---|
Sport pratiqué | Saut à ski |
Période d'activité | 1963-1968 |
Présentation | |
Nationalité | France |
Naissance | Ă La Bresse |
Décès | à Bourg-en-Bresse |
* Dernière mise à jour : 27 février 2020 | |
Biographie
Carrière sportive
En 1964, il est champion de France juniors de saut Ă Morteau[2].
Il fait ses débuts sportifs internationaux à la Tournée des quatre tremplins 1963-1964 (de). Il ne participe qu'aux deux compétitions d'Oberstdorf et d'Innsbruck et termine à la 67e place du classement général. Il ne figure donc pas dans le top 70. Lors de la Tournée des quatre tremplins 1964-1965 (de), il ne saute qu'à Oberstdorf et se classe 52e sur le tremplin de Schattenberg, ce qui lui vaut le 52e rang du classement général, meilleur résultat global de sa carrière.
Lors de la Tournée des quatre tremplins 1965-1966 (de)[3], il obtient le meilleur résultat individuel en tournée de sa carrière active sur le grand saut olympique à Garmisch-Partenkirchen avec la 51e place. Il termine la tournée à la 67e place après de faibles performances comme en 1963-1964. Malgré ces performances plutôt médiocres, il fait partie de l'équipe des Championnats du monde de ski nordique à Oslo en 1966[2]. Sur le petit tremplin, il atteint la 52e place pour les sauts à 68 et 64 mètres[4]. Sur le grand tremplin, il arrive 53e avec 67,5 et 62,5 mètres[5].
À la Tournée des quatre tremplins 1966-1967 (de), Jean-Marie Poirot dispute les quatre compétitions pour la première fois. Cependant, il ne réussit pas à faire des scores satisfaisants. Après avoir terminé au 57e rang du classement général, il dispute ses dernières compétitions internationales lors de la Tournée des quatre tremplins 1967-1968 (de) et après trois compétitions, il termine la tournée à la 64e place du classement général.
Carrière professionnelle
Après l’arrêt de sa carrière sportive en 1968, Jean-Marie Poirot part enseigner le ski au Chili, puis, dans les années 1975, occupe le poste de conseiller technique de saut dans les Pyrénées et dans le Jura. Il réside dans le Jura où il devient moniteur de l’École de ski français. Plus tard, il est gérant, entre autres, du chalet de la Frasse sur le domaine nordique de Lamoura[2].
Décès
Il meurt le à Bourg-en-Bresse dans le département de l’Ain[6].
Vie privée
Jean-Marie Poirot et son épouse Françoise résident aux Rousses dans le département du Jura et sont parents de trois enfants, Hervé, Nadège et Gaëlle, et grands-parents de 11 petits-enfants, Neige, Stevy, Nolwen, Erwan, Martin, Manon, Leïa, Dimitri, Kinnie, Volodia et Aliocha[6]. Son fils Hervé Poirot a également pratiqué le saut à ski au niveau national[2].
Classements sportifs
Classement des quatre tremplins
Saison | Classement | Points |
---|---|---|
1963-1964 | 67e | 428,7 |
1964-1965 | 52e | 581,8 |
1965-1966 | 67e | 504,8 |
1966-1967 | 57e | 597,4 |
1967-1968 | 64e | 573,3 |
Bibliographie
- (de) Jens Jahn et Egon Theiner, Enzyklopädie des Skispringen, Cassel, 1, , 400 p. (ISBN 978-3-89784-099-7)
Liens externes
- (en) Jean-Marie Poirot dans la base de données de la Fédération internationale de ski
- Palmarès sportif de Jean-Marie Poirot sur the-sports.org'
Références
- « Relevé généalogique sur Jean-Marie Poirot », sur Geneanet.org (consulté le ).
- « Saut : Jean-Marie Poirot nous a quittés », sur nordicmag.info, (consulté le ).
- « L'équipe de France pour Oslo est désignée », lemonde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
- (de) Jens Jahn et Egon Theiner, Enzyklopädie des Skispringen, Cassel, Agon Sportverlag, , 400 p. (ISBN 978-3-89784-099-7), p. 162
- (de) Jens Jahn et Egon Theiner, Enzyklopädie des Skispringen, Cassel, Agon Sportverlag, , 400 p. (ISBN 978-3-89784-099-7), p. 161
- « Avis de décès de Jean-Marie Poirot », sur libramemoria.com (consulté le )