Jean-Edmond Laroche-Joubert
Jean-Edmond Laroche-Joubert, né le aux Beauvais (La Couronne) et décédé le à l’Escalier (La Couronne), est un industriel et homme politique français.
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Biographie
Il est le 3e fils de Jean Laroche[1] ( - ), papetier, et de Marie Joubert ( - ). Marié le avec Marguerite Triaud ( -), il est le père d'Edgard Laroche-Joubert.
Le , il obtient l'autorisation d’ajouter « Joubert » à son patronyme.
Activités industrielles
En 1840, après son émancipation, il est associé à l’entreprise familiale comme cogérant de la société Laroche-Joubert et Cie.
En 1841, il introduit la machine à papier à l’usine de Nersac, et à partir de 1843, il développe l’entreprise qui fabrique toutes sortes de papiers (vélins et vergés blancs ou de couleur, de tous grammages pour l’impression et l’écriture, papiers à lettres, affiche, registres, etc.).
Les principales usines créées par la société sont celles de Nersac, l’Île d’Espagnac, près de Nersac, l’Escalier (La Couronne), Girac (Angoulême), Chantoiseau (Saint-Michel), la Rochandry (Mouthiers), le Petit Rochefort (Puymoyen).
En 1848, il implante une industrie de façonnage du papier à Angoulême, rampe du Palet à l'Houmeau (actuelle rue Léonard Jarraud) puis une seconde, rampe du Palet à Saint-Cybard (actuelle avenue de Cognac) où se développe une intense activité de transformation : glaçage du papier, enveloppes, cartonnages divers, réglure pour registres et cahiers d’écolier, papier bordé deuil, etc.
Les récompenses obtenues lors des expositions industrielles et/ou universelles pour la qualité des produits sont nombreuses, dès 1844.
Son dynamisme a contribué à faire de la Charente un des premiers département papetiers français, tant par la qualité que par la quantité.
Vers 1850, développement des œuvres sociales : crèches, cités ouvrières (la cité Gabrielle à l’Houmeau, par exemple), participation aux bénéfices, compensation de l’augmentation du prix du pain, aides sociales, primes, etc.
C'est en 1868 qu'il fonde la Papeterie coopérative d’Angoulême[2]. Il repose dans la chapelle familiale du cimetière de Bardines à Angoulême[3].
Fonctions Ă©lectives
- conseiller d’arrondissement[4] (juin 1858 - juin 1864) ;
- conseiller général[4] (1er canton d’Angoulême, - 1870) ;
- député[4] (novembre 1868-septembre 1870, mars 1876-juillet 1879, août 1881 - juillet 1884) ;
- conseiller général (canton de Villebois-Lavalette, - ) ;
- maire d'Édon (canton de Villebois-Lavalette, 1881-1883).
Distinction
Le , décret attribuant à Edmond Laroche le grade de Chevalier dans l’ordre national de la Légion d'honneur pour son action industrielle et sociale.
Sa devise
« L’amélioration morale et matérielle en vue du plus grand nombre a toujours été le but de mes persévérants efforts. »[5]
Sources
- « Jean-Edmond Laroche-Joubert », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- Arbre généalogique de la famille Laroche-Joubert
- Inventaire général du patrimoine culturel de la région Poitou-Charentes
- Cimetières de France et d'ailleurs
- Base de données historique des anciens députés - Assemblée nationale
- Conseil général de la Charente, « Dossier pédagogique n°4 : Jean-Edmond Laroche-Joubert » [PDF], (consulté le )
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative Ă la vie publique :