Jean-Claude Garoute
Jean-Claude Garoute, dit "Tiga", né le à Port-au-Prince et mort le à Miami, est un artiste haïtien (peintre, sculpteur, céramiste et musicien).
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Fondateur en 1968, avec Patrick Vilaire et Wilfrid Austin Casimir (Frido) de lâatelier du Poto-Mitan Ă Port-au-Prince, il crĂ©e en 1970 avec Maud Robart une initiative visant Ă renouveler la peinture haĂŻtienne . LâexpĂ©rience donne naissance, en 1973, au mouvement Saint-Soleil : Tiga et Maud Robart installent Ă Soisson-la-Montagne, sur les hauteurs de PĂ©tionville, un atelier communautaire oĂč vont travailler les habitants des environs. AndrĂ© Malraux visite Soisson-la-Montagne en 1975 : il Ă©voque cette visite et les artistes de Saint-Soleil avec lyrisme dans lâIntemporel.
Biographie complĂšte
Jean Claude Garoute dit âTigaâ
Peintre, cĂ©ramiste, animateur, ergothĂ©rapeute, professeur, mais aussi philosophe, musicien, crĂ©ateur de bijoux et de vĂȘtements, inlassable agitateur, Tiga marque dâune empreinte unique, lumineuse, universelle et profondĂ©ment rĂ©volutionnaire lâexpression artistique haĂŻtienne contemporaine.
Fils dâAntonine Garoute, Jean Claude Garoute, dit âTigaâ, naĂźt Ă Port-au-Prince le . Il ne connaĂźt pas son pĂšre et passe les 6 premiĂšres annĂ©es de sa vie dans la commune de Grand Anse avant dâĂȘtre envoyĂ© Ă Port-au-Prince vivre auprĂšs du frĂšre jumeau de sa mĂšre, Hamilton Garoute. Colonel et poĂšte, celui-ci sâattache Ă donner Ă ses quatre enfants et Ă Jean Claude une Ă©ducation tout entiĂšre ouverte Ă lâexpression artistique. Cela passe pour Tiga par lâapprentissage, et trĂšs vite une belle maĂźtrise, de lâart de la cĂ©ramique au Centre de cĂ©ramique de la Direction GĂ©nĂ©rale de lâĂducation Nationale. De 1956 Ă 1958, Tiga enseigne lâart dans diffĂ©rents collĂšges et institutions artistiques de Port-au-Prince, il est nommĂ© directeur du Centre de CĂ©ramique de la DGEN et devient membre de la Galerie Brochette, un lieu de rencontre et dâĂ©changes culturels entre plasticiens, musiciens et Ă©crivains.
En 1959, il est nommĂ© directeur du MusĂ©e de cĂ©ramique de Port-au-Prince et organise la participation haĂŻtienne Ă lâĂchange Culturel Mondial de la CĂ©ramique Ă lâAcadĂ©mie Internationale de la cĂ©ramique de GenĂšve.
SâĂ©tant tournĂ© vers la peinture, Tiga, entourĂ© de jeunes artistes enthousiastes, pose au milieu des annĂ©es 1960 sous le nom de « Nouvelle Ăcole d'Art moderne» les principes dâune esthĂ©tique novatrice. Cette premiĂšre dĂ©marche communautaire est consacrĂ©e lors du festival des Arts NĂšgres Ă Dakar (SĂ©nĂ©gal) en 1966. Tiga est responsable de la dĂ©coration du pavillon haĂŻtien et il y rencontre pour la premiĂšre fois AndrĂ© Malraux, ministre de la culture du gouvernement français. En 1968, il crĂ©e un centre culturel Ă Port-au-Prince avec le sculpteur Patrick Vilaire et le peintre Wilfrid A. Casimir : Poto Mitan, oĂč sont explorĂ©s et enseignĂ©s les prĂ©ceptes de la Nouvelle Ăcole, est un formidable laboratoire dâidĂ©es et de techniques novatrices. Tiga y dĂ©veloppe une mĂ©thode d'Ă©veil des enfants par l'art, la Rotation Artistique, utilisant tambours, peinture, encres et argile. Il sâagit ici de laisser l'enfant aller librement suivant son inspiration et ses impulsions vers diffĂ©rents mĂ©diums, le tambour, pour la musique et expression corporelle, la peinture, lâargile et la sculpture, et lâencre, pour le dessin et Ă©criture, et de dĂ©velopper ainsi une expression crĂ©atrice sans contrainte.
La naissance de Saint Soleil
LâexpĂ©rience de Poto Mitan, les enseignements qui y sont dispensĂ©s portent en germe lâaccomplissement que connaĂźtront quelques annĂ©es plus tard lâĂ©cole dite de « Saint Soleil », puis le centre Kaytiga de Port-au-Prince. Une premiĂšre exposition dâart total suivra en 1971 Ă NĂ©rette, un quartier de PĂ©tionville en HaĂŻti, au domicile de Maud et Guy Robart[1]. 1972 verra lâapparition fugace de « Poisson Soleil », atelier dâartistes et mouvement expĂ©rimental dâart populaire toujours Ă PĂ©tionville. Le travail de ce groupe oĂč sâillustrent Saint Jean Saint Juste, Mathieu Saint Juste, Louisiane Saint Fleurant et dâautres sera prĂ©sentĂ© en 1974 au MusĂ©e dâArt de Port-au-Prince[2].
En 1972, Tiga et Maud Robart achĂštent un terrain Ă Soissons-la-Montagne, sur les bans de la de commune rurale de Kenscoff Ă une cinquantaine de kilomĂštres de Port-au-Prince et y crĂ©ent, en rĂ©action aux dĂ©rives mercantilistes du marchĂ© de lâart et Ă lâappauvrissement de sa qualitĂ©, la premiĂšre communautĂ© artistique rurale dâHaĂŻti, lâĂ©cole de Saint-Soleil.
PerchĂ© Ă 1 000 mĂštres au sommet des mornes et idĂ©alement isolĂ© des tumultes de la ville, Soissons-la-Montagne voit la naissance, pour reprendre les mots dâAndrĂ© Malraux, de « lâexpĂ©rience la plus saisissante et la seule contrĂŽlable de la peinture magique du XXe siĂšcle ». Au milieu des poules et des cases Ă©parses, Tiga et Maud Robart construisent, montent un atelier, nouent des liens Ă©troits avec les habitants locaux, paysans, artisans, enfants, leur confient pinceaux, peintures, pigments, toiles ou argile et les convient, la journĂ©e de travail terminĂ©e, Ă sâouvrir Ă eux-mĂȘmes, Ă lâexpression spontanĂ©e, au chant, Ă la danse et Ă lâĂ©veil par la pratique de tous les arts. Aucune directive, aucun conseil technique ne sont donnĂ©s, il sâagit pour chacun de prendre seul conscience de lâacte de crĂ©ation. Lâexpression est premiĂšre, totalement libre, lâexpĂ©rience de la crĂ©ation sacrĂ©e, habitĂ©e par les Loas, les esprits, se nourrit au lait pur des croyances sacrĂ©es vaudous. Levoy Exil, agriculteur et maçon, ProspĂšre Pierre-Louis, coiffeur et fils de prĂȘtre de vaudou, Richard Antilhomme, peintre en bĂątiment, Louisiane Saint-Fleurant, cuisiniĂšre et « femme de maison », Denis Smith et Paul Dieuseul seront les membres fondateurs de la communautĂ© de Saint Soleil. FascinĂ© par lâexpĂ©rience de Soissons la Montagne, AndrĂ© Malraux, malade et au terme de sa vie, tint pour son ultime voyage Ă rencontrer la communautĂ© de Saint Soleil.
Christian Connan, Ambassadeur de France en HaĂŻti Ă©crit : «Malraux envisageait de venir en HaĂŻti Ă la dĂ©couverte de lâart brut. Ă Soissons -la- Montagne il nâa pas manquĂ© de remarquer lâesprit gĂ©nĂ©reux et altruiste de Tiga, son sens de la fraternitĂ© humaine, son idĂ©al de solidaritĂ©, son dĂ©sir de comprendre et dâapprendre aux autres, sa curiositĂ© universelle, son humanisme et toutes ses qualitĂ©s que lâartiste manifestait Ă lâĂ©gard des gens de toutes conditions, profanes en matiĂšre artistique ou autodidactes de gĂ©nie, jeunes talents, artistes les plus modestes, malades mentaux ou simples dâesprit ». Malraux se rendit Ă Soissons-la-Montagne en dĂ©cembre 1975 puis livra le tĂ©moignage de sa quĂȘte dans son dernier ouvrage, lâIntemporel, alors sous presses chez Gallimard, en remplaçant au pied levĂ© un chapitre quâil consacrait Ă Goya par trente pages sur lâart vaudou et Saint Soleil⊠« Vers 1972, le musĂ©e de Port au Prince exposait un ensemble Ă©nigmatique de tableaux aussi Ă©loignĂ©s de lâĂ©cole naĂŻve que de lâart occidental et dont on ne savait que ceci : des paysans, des maçons, presque tous illettrĂ©s nâayant pas vu dâimages pas mĂȘme les photos des journaux formaient sous la direction de deux haĂŻtiens cultivĂ©s et artistes, une communautĂ© qui trouvait son principal moyen dâexpression dans la peinture, le second Ă©tant le spectacle, commedia dellâarte ou psychodrame[3] ; en un mot Saint Soleil, comme si la libertĂ© seule acclimatait ici, jusque dans ses aventures insolites, lâexpĂ©rience la plus saisissante et la seule contrĂŽlable[4] de peinture magique en notre siĂšcle : la CommunautĂ© de Saint Soleil" ." Dâabord, quâĂ©tait cette peinture de Saint Soleil, dĂ©concertante mĂȘme en ce pays oĂč chacun peint comme il lui plaĂźt⊠Pas question de naĂŻfs[5]. Malades mentaux ? Il manquait les crocs, lâenchevĂȘtrement, le matĂ©riel qui fait de leur peinture une peinture enchaĂźnĂ©e. Enfants ? Ils ne peignent guĂšre Ă lâhuile⊠» AndrĂ© Malraux[6]
L'aprĂšs Saint Soleil
1978 voit la sĂ©paration de lâĂcole de Saint Soleil. Plus impliquĂ©s, plus reconnus, cinq de ses membres originels maĂźtrisant parfaitement leur art crĂ©ent, jouant sur une ambiguĂŻtĂ© phonĂ©tique et sĂ©mantique, le groupe de « Cinq Soleils » qui connait un large succĂšs international. ParallĂšlement la fĂ©conditĂ© de lâĂ©cole artistique initiĂ©e par Tiga ne se dĂ©ment pas et reste aujourdâhui vivace et aventureuse. Aux maĂźtres natifs, Antilhomme, Levoy Exil, ProspĂšre Pierre-Louis, Louisiane Saint-Fleurant, Saint-Jacques, Saint-Jean et Denis Smith succĂ©deront AlbĂ©rik, Alouidor, Jafa, Louisiane Lubin, Matthieu Saint-Juste et Yaya dans les annĂ©es 1980 et plus rĂ©cemment Apier, DastinĂ©, GuĂ©thin, Jan Vernal, Mira, OcĂ©li, Onel, Payas, Redjy, Jesper, Jean-Louis Maxan ou Saint-Surin[6].
Le , Tiga donna Ă la Maison des ACP Ă Bruxelles, une confĂ©rence prĂ©sentant Saint Soleil. « Nous nous sommes rendu compte de lâimpasse dans laquelle se trouvait cette peinture rivĂ©e Ă lâexotisme facile et au divertissement touristique. Et le Mouvement Saint-Soleil arrivait donc comme lâĂ©lĂ©ment miracle portant promesse dâun nouveau cadre de crĂ©ation. Mais puisquâil sâagissait avant tout de rĂ©habilitation de lâart et du dĂ©blocage de lâhomme, lâaspect commercial nâimportait plus. DâoĂč les difficultĂ©s que nous connaĂźtrons par la suite. En effet, la crĂ©ation dâĆuvres trĂšs diffĂ©rentes des clichĂ©s vendus sur le marchĂ© tant dĂ©criĂ©s par les uns, en inquiĂ©ta dâautres.
«LâexpĂ©rience eut ses heures de gloire, tant et si bien quâaujourdâhui de multiples expositions de peintures se tiennent Ă travers le monde sous le couvert de Saint Soleil. Si on se contente de façon fantaisiste ou superficielle de parcourir les nombreux articles traitant de Saint Soleil pour interprĂ©ter le mouvement et donc y rĂ©agir sans discernement, on ne ferait pas Ćuvre de sagesse. Car le concept Saint Soleil qui est une expĂ©rience dynamique et passionnĂ©e de plus de 35 ans avec des enfants, des dĂ©sĂ©quilibrĂ©s mentaux, des crĂ©ateurs et artisans populaires dâHaĂŻti, ne saurait ĂȘtre une simple affaire de production de peintures. AndrĂ© Malraux lui-mĂȘme qui sâest donnĂ© la peine de sâimprĂ©gner de lâesprit gĂ©nĂ©ral de lâexpĂ©rience en se rendant en HaĂŻti, Ă Soissons-La-Montagne en 1976, dĂ©clarait lors dâun entretien tĂ©lĂ©visĂ© en France : « De Saint Soleil, je nâen connais que lâaspect peinture » ou encore dans une lettre : « Les rĂ©sultats obtenus en peinture, seul domaine que jâai pu Ă©tudier, par Saint Soleil, sont Ă mes yeux assez exceptionnels pour que jâaie suggĂ©rĂ© lâexposition Ă lâun de nos grands musĂ©es et en prĂ©siderai le comitĂ© ».
«Aussi, tous ceux qui nâont pas Ă©tĂ© initiĂ©s Ă lâĂ©cole de Saint Soleil ou encore qui ignorent les longues et laborieuses annĂ©es de travail qui ont permis son Ă©closion, pourront difficilement cerner le processus dâĂ©volution de cette Ă©cole dâart populaire qui a pour axiome de fonctionnement la trilogie suivante : « Poisson Soleil » dĂ©crivant lâaspect thĂ©rapeutique, le terme « Saint Soleil » lâaspect didactique, et « Ćil du Soleil » celui esthĂ©tique. La rĂ©alitĂ© socio-culturelle du peuple haĂŻtien nĂ©cessitait cette formulation thĂ©orique. Dâautre part, ces trois dimensions du programme ne doivent pas ĂȘtre perçues avec une rigueur mĂ©canique, chaque individu ayant un potentiel et un souffle crĂ©ateur propre lui dictant les Ă©tapes de son cheminement vers la dimension esthĂ©tique ou pas. Laquelle dimension est lâĂ©manation de lâ « Ćil du Soleil » qui ne peut ĂȘtre atteint que par une minoritĂ©, comme câest le cas universel de lâĂ©litisme du gĂ©nie crĂ©ateur menant Ă la contemplation[7].
En 1977, Tiga participe avec 33 membres de Saint Soleil au Festival de thĂ©Ăątre de Nancy Ă lâinvitation du ministre de la Culture Jack Lang.
Il collaborera les annĂ©es suivantes au ThĂ©Ăątre des Sources Ă Wroclaw en Pologne puis initiera en 1983 une expĂ©rience des rythmes et culture afro-haĂŻtiens avec des troupes de thĂ©Ăątre de SuĂšde, dâAllemagne et dâItalie. Tiga partagera Ă©galement pendant un an les expĂ©riences du ThĂ©Ăątre Odin Ă Holstebro, au Danemark. En 1985, Tiga rentre en HaĂŻti et y dĂ©veloppe sa technique picturale du « Soleil brĂ»lĂ© », utilisation dâun mĂ©lange de Sienne, dâencre et dâacide. Selon Philippe Dodard, la technique du « Soleil brĂ»lĂ© » est nĂ©e dâune rĂ©action chimique qui permet de trouver une ombre sur laquelle on peut faire rejaillir la lumiĂšre. Elle sera prĂ©sentĂ©e pour la premiĂšre fois en public dans la rĂ©sidence du Docteur Simphard Bontemps Ă Port-au-Prince, Haiti[8].
En 1989, il ouvre le Centre Culturel KAYTIGA Ă Bourdon Park Ă Port-au- Prince en HaĂŻti puis participe Ă une exposition collective dâArt abstrait au MusĂ©e du PanthĂ©on National (Mupanah). Cette mĂȘme annĂ©e, les Ćuvres des artistes de lâĆil du Soleil sont au deuxiĂšme Festival du Film CaribĂ©en en Martinique et Tiga expose en solitaire Ă la Galerie Marassa de PĂ©tionville et Ă lâĂcole des Beaux Arts de Lille en France sous lâintitulĂ© "Fondation Septentrion de Anne et Albert Prouvost ».
En 1990, il expose avec Philippe Dodard et Ronald Mevs Ă la Galerie Marassa en HaĂŻti puis Ă Washington galerie LenDepas.
1995, exposition « Tiga, Retrouvailles Haïti - Cuba » avec la Fondation Culture Création et le Centre Wifredo Lam à la Havane.
En 1996, il expose en solo aux Ateliers JĂ©rĂŽme de Port-au-Prince puis en duo avec Philippe Dodard au MusĂ©e dâArt HaĂŻtien et Ă la Galerie Marassa.
En 1999, lâexposition « Apocalypse » en duo avec Hippolyte se tient au MusĂ©e dâArt HaĂŻtien de Port au Prince puis en 2000, Tiga participe à « Transcendance Pin », une exposition de bijoux de crĂ©ation avec le Jivan Fine Jewelry En 2001, lâexposition « La Descente aux enfers », rĂ©unit Tiga et Philippe Dodard Ă la Galerie Marassa en HaĂŻti. En 2002, la galerie Nader de PĂ©tion Ville en HaĂŻti prĂ©sente les Ćuvres de Tiga sous le titre « Anges ou Folie » puis KlodeArt expose Tiga et Klode (la propre fille de Tiga) Ă la St Bertnard School de New York. En 2003, la Galerie Nader Ă Coral Gables en Floride est inaugurĂ©e avec une exposition des Ćuvres de Tiga intitulĂ©e Ibobel. Toujours en 2003, Tiga assure lâillustration de la couverture de « Lâhistoire de Toussaint lâOuverture » par Horace Pauleu Sanon. En 2004, avec sa fille Michele Claude, artiste peintre sous le pseudonyme Klode, il anime un cycle de confĂ©rences consacrĂ©es Ă sa thĂ©orie de la Rotation Artistique au Smithsonian Institute de Washington. En 2006, alors quâil lutte contre le cancer qui lâemportera, il est exposĂ© Ă lâinauguration de la Fondation Alliatiga en Floride Tiga sâĂ©teint le Ă lâImperial Point Medical Center de Miami.
Références
- « Haitian Painters & Photographers », sur fotki.com via Wikiwix (consulté le ).
- « Le Nouvelliste en Haiti - Wilfrid A. Casimir ou la tentation de l'abstrait », sur lenouvelliste.com via Wikiwix (consulté le ).
- Dominique Batraville. http://www.pyepimanla.com
- André Malraux, L'Intemporel, La Métamorphose des Dieux. III, 1976
- Jean-Marie Drot, « Malraux en Haïti », Etonnants Voyageurs, [En ligne 10 mars 2010]
- (ja) « ćŠçżćĄŸăźć èŁ ć·„äșă«ă€ă㊠», sur agwe-galerie.com (consultĂ© le ).
- http://easyasbl.be/conf-tiga-haiti.htm
- « HAITI RECTO VERSO », sur blogspot.com (consulté le ).
Bibliographie
- Michel Philippe Lerebours, HaĂŻti et ses peintres de 1804 Ă 1980 : souffrances & espoirs d'un peuple, 2 volumes, Port-au-Prince, 1989
Vidéographie
- Arnold Antonin, Tiga : HaĂŻti, rĂȘve, possession, crĂ©ation, folie, vidĂ©o, 52 min, 2001
- « Tiga: HaĂŻti, rĂȘve, possession, crĂ©ation, folie, documentaire de Arnold Antonin »(Archive.org âą Wikiwix âą Archive.is âą Google âą Que faire ?)