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Jean-Antoine Guyet

Jean-Antoine Guyet est un entrepreneur et architecte français né à Oiselay le .

Jean-Antoine Guyet
Biographie
Naissance
Activités
Entrepreneur en bâtiment, architecte

Biographie

Jean-Antoine Guyet est le fils de l'entrepreneur Jean-Pierre Guyet et le frère de Jean-Pierre Guyet qui est né à Oiselay en 1741, lui-aussi entrepreneur.

Jean-Antoine Guyet apparaît d'abord comme tailleur de pierre sur son acte de mariage dans la paroisse de l'église Sainte-Madeleine de Besançon, le , âgé de 26 ans, avec Jeanne Françoise Myon[1]. L'acte de mariage est aussi signé par ses frères, Hilaire et Joseph Guyet.

Les frères Guyet sont des collaborateurs des architectes Alexandre Bertrand et Antoine Colombot. Antoine Colombot a dessiné le plan et l'élévation de la maison de Jean-Pierre Guyet, 27 rue de la préfecture, à Besançon.

Les recherches de Christiane Claerr-Roussel ont montré que Jean-Antoine Guyet apparaît comme appareilleur pendant la construction du château d'Arlay.

Jean-Antoine Guyet est cité dans le décret de l'Assemblée nationale du concernant les dettes de l'État pour la construction de l'écluse marinière de Gray à côté d'une arche du pont sur la Saône qu'il avait obtenu le [2] - [3].

Il déménage à Champlitte où son frère est l'entrepreneur qui reconstruit le château de Champlitte sur les plans de l'architecte Alexandre Bertrand, en 1781. Son frère, Jean-Pierre Guyet a construit l'église Saint-Pierre de Besançon sur les plans d'Alexandre Bertrand en 1782-1786. Jean-Antoine Guyet a été l'architecte de l'église Saint-Christophe de Champlitte, en 1791. Veuf, il se remarie à Champlitte, le , avec Barbe Marguerite Nageotte[4].

C'est à partir de 1795 que Claude-François Rochet entreprend de reconstruire une partie des forges de Baignes après avoir quitté Dampierre-sur-Salon pour Baignes en novembre 1793. C'est à partir de l'acte de vente de la maison de Claude-François Rochet en 1802 dans lequel Jean-Antoine Guyet apparaît comme témoin que Christiane Claerr-Roussel a proposé de lui attribuer les plans des forges de Baignes. Un plan de 1807 montre que cette construction était achevée à cette date.

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Pascal Brunet, « L'architecture des forges de Baignes », dans Congrès archĂ©ologique de France. 179e session. Haute-SaĂ´ne : L'art de bâtir en Franche-ComtĂ© au siècle des Lumières. 2020, Paris, SociĂ©tĂ© française d'archĂ©ologie, (ISBN 978-2-901837-95-4), p. 353-354
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