Jacques-Manuel Lemoine
Jacques-Manuel Lemoine[1], né en 1740 à Rouen où il est mort le , est un peintre français.
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Lemoine fit d’abord connaître, sans le secours d’aucun maître, ses heureuses dispositions pour le dessin et la peinture, puis il devint l’un des meilleurs élèves de l’École des beaux-arts de Rouen dirigée par Descamps où il obtint plusieurs prix.
Après avoir passé quelque temps à Paris dans l’atelier de son compatriote Deshayes, il revint dans sa ville natale où la faiblesse de sa santé et le besoin d’une existence paisible devaient le fixer pour toujours.
Doué d’un talent inventif et fécond, ce peintre s’essaya dans presque tous les genres et l’on doit à sa prodigieuse facilité un grand nombre de dessins et d’esquisses d’une exécution large et gracieuse. II avait aussi beaucoup d’habileté pour peindre les grandes machines, et son plafond du Théâtre-des-Arts de Rouen, représentant l’Apothéose du grand Corneille[2], était considéré comme une œuvre très remarquable en son genre.
Lemoine passa la majeure partie de sa vie dans la maison d’un honorable magistrat, ami des arts, du nom de M. de Normanville. Après la mort de cet homme de bien, Lemoine, qui ressentait toutes les infirmités d’une vieillesse prématurée, tomba dans une profonde mélancolie et vécut, dès lors, dans un isolement complet jusqu’à sa mort.
Notes
- Certaines biographies donnent Jacques-Emmanuel, voire Jacques-A..
- Remplacé en 1859.
Références
- Théodore-Éloi Lebreton, Biographie rouennaise, Rouen, Le Brument, 1865, p. 239