Accueil🇫🇷Chercher

Jacques-François de Chambray

Jacques-François de Chambray, né le à Évreux et mort à Malte, est un chevalier de Malte français, commandeur, vice-amiral, lieutenant général et gouverneur de l'île de Gozo.

Jacques-François de Chambray
Le Rouge de Malte
Image illustrative de l’article Jacques-François de Chambray
Bailli de Chambray
Biographie
Naissance
Évreux
Décès
Malte
Ordre religieux ordre de Saint-Jean
de JĂ©rusalem
Reçu de minorité
Langue Langue de France
VĹ“ux
Gouverneur de Gozo
–
Lieutenant général de l'Ordre
Vice-amiral
? –
Commandeur de Sainte-Vaubourg, Virecourt et Metz
Chevalier de l'Ordre

Biographie

Fils du baron Nicolas de Chambray et d'Anne Ledoux de Melleville, il arrive à Malte le [1], il est reçu de minorité dans l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem le [2] et en , il est page du grand maître[1]. À sa majorité, il fait ses caravanes réglementaires et prononce ses vœux en 1710[1].

Il est commandeur des commanderies de Sainte-Vaubourg [3] dans le grand prieuré de France, de Virecourt et de Metz dans le grand prieuré de Champagne[4]

En 1723, comme capitaine du Saint-Vincent, un 52 canons, il se rend maĂ®tre de la Patrone de Tripoli qu'il ramène avec son Ă©quipage Ă  Malte[1]. Il est lieutenant gĂ©nĂ©ral et vice-amiral de la flotte hospitalière. Il a combattu dans cette fonction avec un certain succès face aux Ottomans et durant la bataille au large de Damiette.

Il est ambassadeur de l'Ordre lors de ses voyages auprès de la cour royale à Lisbonne ou auprès du vice-roi de Naples[1]. Il est en mer jusqu'en 1735 où il fait sa cinquante-cinquième et dernière campagne, ensuite il reste à terre à Malte[1].

De 1749 Ă  1750, il est nommĂ© gouverneur de l'Ă®le de Gozo par le grand maĂ®tre Manoel Pinto da Fonseca. Il reprend Ă  son compte un projet de construction d'un fort pour mettre en dĂ©fense la baie de Mġarr. Il en a financĂ© la construction sur ses propres deniers, versant 40 000 deniers. Il avait demandĂ© par faveur spĂ©ciale que le produit de ses effets mobiliers qui se montait Ă  100 000 livres fut affectĂ© Ă  terminer le fort[4]. Il est terminĂ© en 1758 après sa mort en 1756. Le fort porte son nom, le fort Chambray.

Pour services rendus par son oncle, le neveu de Jacques-François de Chambray, Louis-François de Chambray, sera reçu dans l'Ordre en 1755[4].

Ses armes figurent sur son épitaphe à la cathédrale Saint-Jean. Elles sont « d'argent à trois besants de gueules, semé de mouchetures d’hermines de sable »[5].

Notes et références

  1. Marchal (2006) p. 231
  2. de Saint-Allais (1839) p.266
  3. « Ancienne commanderie de Sainte-Vaubourg », notice no PA00101073, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  4. Dagues de Clairfontaine (1778) p. 185
  5. Bourassé et Migne (1852) col. 858

Sources

  • Jean Jacques BourassĂ©, Jacques-Paul Migne, Dictionnaire d'Ă©pigraphie chrĂ©tienne, vol. 1, Montrouge, Migne Ă©diteur, 1852
  • Dagues de Clairfontaine, MĂ©moires pour servir Ă  l'histoire de ce siècle, T. 2, Paris, J. F. Bastien, 1778.
  • Roger Marchal (sous la direction) « L'Ă©crivain et ses institutions » dans Travaux de littĂ©rature, vol. XIX, ADIREL, 2006.
  • AndrĂ© Plaisse, Le Rouge de Malte ou les curieux "MĂ©moires" du bailli de Chambray, Rennes, 1991, Ă©ditions Ouest-France UniversitĂ©, coll. « MĂ©moire d'homme : l'histoire », 285 p.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

Cet article est issu de wikipedia. Text licence: CC BY-SA 4.0, Des conditions supplémentaires peuvent s’appliquer aux fichiers multimédias.